Bourreaux du Racing, les Saracens sont les nouveaux rois d’Europe
CHAMPIONS CUP - Le Racing a chuté en finale de Coupe d’Europe. Battu par les Saracens (9-21), le club francilien n’a pas trouvé la clé face à une formation anglaise plus complète. Les Sarries, réguliers depuis quatre ans et invaincus depuis le début de la compétition, remportent enfin la Champions Cup.
Le Racing était à une marche du bonheur. Mais cette dernière marche, elle était trop haute... Les Ciel et Blanc n’ont jamais vraiment été en mesure d’inquiéter les Saracens, jamais menés au score. Plus forts, les Sarries ont globalement maîtrisé cette finale de Champions Cup pour écarter les Franciliens de leur route et s’offrir un premier grand titre européen (9-21).
Dans cette finale, ça a tapé fort. Très fort même ! En attestent les sorties pour protocoles commotion de Maxime Machenaud et Schalk Brits au bout de 20 minutes à peine, Wenceslas Lauret n’étant pas passé loin du KO, lui aussi, quelques minutes auparavant. Le tout avant que Dan Carter et Alexandre Dumoulin ne quittent à leur tour les leurs sur blessures...
Déjà impuissant, même avec eux, le Racing ne s’en est jamais remis... La faute à une équipe des Saracens vraiment au point. Complets et totalement maîtres de leur sujet, les Anglais ne se sont jamais affolés. Les Sarries ont contrôlé la partie, joué à leur rythme et mis une pression constante dans le camp francilien. Le tout dans le sillage d’un Maro Itoje fabuleux - et meilleur joueur sur la pelouse ce samedi - et d'un Owen Farrell au sang froid glacial face aux perches (7/7, auteur des 21 points de son équipe). Des occasions de renverser le cours du match et de son histoire, le Racing n'en a lui pas réellement eu.
Les Saracens récompensés de leur saison et de leur régularité
Ce titre, il récompense la saison incroyable des hommes de Mark McCall. Sur la scène européenne, c'est un véritable sans-faute qu'ont réalisé les joueurs du technicien irlandais. Leur bilan en Champions Cup cette année ? 6 victoires en 6 matches et 28 points pris sur 30 possibles en phase de poules puis des succès sur Northampton, les Wasps et donc le Racing en phases finales.
Un juste retour des choses pour ces Anglais qui s'avançaient logiquement en favoris avant cette finale. Et qui sont d'une régularité remarquable sur le Vieux Continent depuis quatre saisons, avec quatre demi-finales en quatre ans. Et cette fois-ci, les Sarries sont donc allés au bout, après avoir manqué la dernière marche en 2014 face à Toulon (23-6). Pour le Racing, il faudra désormais vite tourner la page de cette déception pour rentrer de plain pied dans la lutte finale pour le Bouclier de Brennus.
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