Ces 10 matches à ne surtout pas manquer en Champions Cup

Leicester - Stade français (13 novembre)

Pour son retour dans la grande Coupe d'Europe, le Stade français est gâté. Dans cette poule relevée, la première rencontre des Parisiens s'annonce déjà capitale. Pas décisive forcément, mais les Anglais de Leicester représentent un redoutable adversaire pour les champions de France en titre. Seulement, les hommes de Gonzalo Quesada ont joué dimanche et ont donc eu peu de temps pour récupérer. Le technicien argentin a d'ailleurs effectué de nombreux changements pour cette rencontre. Mais le capitaine Sergio Parisse sera bien de la partie: C’est évident qu’après plusieurs années sans jouer cette compétition, on a envie que ce match arrive vite. Cinq ans après, la motivation sera bien présente dans les rangs parisiens et surtout pour ce match qui ouvrira la compétition. On a hâte.

Saracens - Stade toulousain (14 novembre)

D'un côté, une équipe qui s'approche de plus en plus du trophée ces dernières années, sans pour autant l'avoir remporté. De l'autre, le recordman de victoires dans la compétition, avec quatre succès. Les Saracens et le Stade toulousain représentent deux candidats crédibles à la victoire finale. Pourtant, ils s'affrontent dès la phase de poules et cette rencontre a de quoi intéresser, tant le jeu des deux équipes en ce début de saison est agréable et leur niveau impressionnant. A cocher sur votre agenda.

Bordeaux-Bègles - Clermont (15 novembre)

L'Union Bordeaux-Bègles découvre cette année la Champions Cup. Et pour ne pas trop la déstabiliser, le hasard a choisi de l'opposer à Clermont pour cette première journée. Pas certain que cette première soit perçue d'un très bon oeil du côté de la Gironde. En effet, on ne présente plus l'ASM. Double finalistes (2013, 2015), les Clermontois font figure, comme chaque année, de favoris. Une sacrée entrée en matière pour l'UBB.

Toulon - Bath (15 novembre)

L'entrée en lice des triples champions d'Europe. Et contre Bath, s'il vous plaît. Peu importe la rencontre, les Toulonnais sont attendus sur tous les terrains d'Europe, comme à Mayol. Tombé en quart de finale l'année dernière, Bath avait pourtant marqué les esprits, notamment à Toulouse où la jeune garde anglaise, représentée par les George Ford et Jonathan Joseph, avait particulièrement brillé. Ils rêveront à coup sûr d'un gros coup sur la Rade. Quand le président Boudjellal et ses hommes, rêvent eux, d'une quatrième étoile.

Bath - Leinster (le 21 novembre)

Après cette rencontre, les joueurs de Bath connaîtront une partie de leur avenir sur la scène européenne. S'ils peuvent y jouer les premiers rôles tout du moins. Parce qu'en recevant le Leinster, triple champion d'Europe, les Anglais s'attaquent à un autre énorme morceau en deux semaines après le RCT. Et les Irlandais auront à coeur d'écarter un rival à la qualification. Un bon duel anglo-irlandais.

Stade français - Munster (le 22 novembre)

Cinq ans après sa dernière soirée européenne (en H Cup, l'ex-Champions Cup), le stade Jean-Bouin va de nouveau connaître les joutes européennes. Et pour l'occasion, il s'est fait tout beau depuis quelques mois avec un coup de lifting. C'est la moindre des choses d'ailleurs lorsqu'on s'apprête à recevoir un club aux supporters parmi les plus connus d'Europe, la Red Army du Munster. Le Stade français s'appliquera à briller devant son public. Ne serait-ce que pour ses fameuses retrouvailles, ou pour honorer son titre de champion de France. Et puis surtout parce qu'il dispute une rencontre de Coupe d'Europe face au Munster, double champion d'Europe. Tout est dit.

Ulster - Stade toulousain (le 11 décembre)

Plus en retrait que ses illustres concurrents nationaux, l'Ulster n'en demeure pas moins une redoutable formation. Et le Stade toulousain aurait tort de ne pas s'en méfier. Ce n'est pas vraiment le genre de la maison et c'est notamment pour cette raison que ce déplacement dans le nord de l'Irlande est à suivre de près. Dans la poule 1, si les Saracens sont pour nous les favoris, la place de meilleur deuxième des phases de poules se jouera très certainement ici. Ce qu'on appelle une rencontre décisive.

Racing - Northampton (le 12 décembre)

Avant les Anglais, le Racing 92 devra d'abord se défaire des redoutables Ecossais de Glasgow. Les Warriors, composés en grande partie de joueurs du XV du Chardon, ont remporté la Ligue celte l'an passé. Pas une mince affaire. Outre les Scarlets de Llanelli, les Franciliens retrouveront ensuite Northampton, qu'ils avaient déja affronté en 2014-2015. Un bon souvenir pour les hommes du duo Travers-Labit, qui avaient balayé les Saints chez eux (8-32) au terme d'un match épique. Ajoutez à cela la victoire à l'aller, mélangez bien fort. Et vous obtenez un enjeu supplémentaire pour cette rencontre.

Munster - Leicester (le 12 décembre)

Cette affiche sans Français a tout de même de l'intérêt dans l'Hexagone. Tout d'abord parce que le sort du Stade français, champion de France en titre, pourrait bien déjà dépendre de l'issue de cette rencontre. Ensuite, parce que ce choc entre mastodontes irlandais et anglais, est une Affiche, oui avec un grand "A". Les deux équipes squattent le haut de tableau de leur championnats respectifs. Et que ce match pourrait tout simplement être très spectaculaire.

Toulon - Leinster (le 13 décembre)

Il s'agit certainement de l'affiche la plus attendue de cette phase de poules. Sur le terrain, ce 13 décembre, se dresseront six Coupes d'Europe. Rien que ça. A ce stade de l'année, le RCT pourra d'ailleurs aligner toutes ses étoiles sur la pelouse. Ce qui relève de l'impossible encore pour les deux premières journée de cette Champions Cup. On pense notamment au centre des All Blacks, Ma'a Nonu. Oui, cette affiche sera à l'image de la poule 5: explosive.