Clarkin: "Clermont va cibler ce match"

  • Matthew Clarkin, le troisième ligne de l'UBB
    Matthew Clarkin, le troisième ligne de l'UBB
  • Matthew Clarkin, troisième ligne de Bordeaux-Bègles
    Matthew Clarkin, troisième ligne de Bordeaux-Bègles
  • Matthew Clarkin (UBB) capte un ballon en touche
    Matthew Clarkin (UBB) capte un ballon en touche
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COUPE D'EUROPE - Moins sollicité cette saison en raison de la concurrence, le capitaine historique de l'UBB Matthew Clarkin se félicite de la progression de son club qui défie Clermont vendredi en match en retard de la Champions Cup.

Face à Clermont, c'est un peu "stop ou encore", gagner pour continuer à y croire ?

Matthew CLARKIN: Je n'ai pas fait trop de calculs surtout dans cette poule assez serrée mais il faut gagner des matches à domicile sinon c'est fini. Si on veut espérer encore, il faut gagner vendredi soir. Tel est le défi mais ce n'est pas un petit défi car on attend la grosse équipe de Clermont qui va venir pour garder les cartes en main.

Vous restez sur deux grosses performances face aux Ospreys. Cela vous a-t-il donné confiance ?

M.C: Même en championnat, depuis deux mois, on a beaucoup gagné en confiance. Dans certains secteurs, on a plus d'assurance, comme la discipline. On a envie de rester sur la même dynamique. Bien sur qu'on préfère la victoire au bout mais il faut qu'au minimum on ne brise pas le travail que l'on a fait jusqu'à maintenant.

Matthew Clarkin, troisième ligne de Bordeaux-Bègles
Matthew Clarkin, troisième ligne de Bordeaux-Bègles
Si on ne joue pas le jeu, si on n'est pas assez agressif en défense, cela peut aller très vite et devenir un cauchemar

Vous vous attendez à faire face à un Clermont différent de celui qui évolue en Top 14 ?

M.C: Vu tout ce qui s'est passé jusqu'à maintenant dans la poule, avec quatre belles équipes qui jouent bien et je nous compte dedans, c'est parti pour être un groupe très serré. Pour qu'on se départage dans cette poule, il faut qu'une équipe gagne à l'extérieur. Les Ospreys ont réussi à grignoter pas mal de points à l'extérieur en bonus. Si j'étais à la place de Clermont, je me dis que ça passe par une victoire quelque part et je pense qu'ils vont cibler ce match. Cela nous va bien, c'est à nous d'être à la hauteur de l'événement.

Clermont est une grosse équipe mais avec un style qui vous correspond. Vous avez fait plusieurs fois jeu égal voire mieux avec elle...

M.C: Parce qu'elle joue, cela nous va très bien. Non pas que les équipes qui jouent s'exposent mais c'est souvent des matches ouverts et cela nous va très bien. Après, cela peut aller vite dans les deux sens. Si on ne joue pas le jeu, si on n'est pas assez agressif en défense, cela peut aller très vite et devenir un cauchemar. C'est à nous à nous mettre au niveau de cette grosse équipe européenne et tout essayer pour gagner.

Matthew Clarkin (UBB) capte un ballon en touche
Matthew Clarkin (UBB) capte un ballon en touche
Les places dans l'équipe vont devenir de plus en plus chères

Avez vous le sentiment que l'UBB est en train de franchir un palier ? Chaque week-end, vous remaniez l'équipe et elle ne s'affaiblit pas...

M.C: Oui, depuis quelques mois vous n'avez qu'à venir voir les séances d'entraînement, le nombre de joueurs de qualité que l'on a à disposition, c'est impressionnant. C'est quelque chose que l'on n'avait pas ces dernières années. On commence à voir dans notre constance en championnat, en Champions Cup, le bénéfice de cette profondeur. Cela permet un roulement de joueurs, une concurrence saine. J'espère que ça va nous amener à avoir des résultats à l'extérieur et en Champions Cup qui vont nous permettre de franchir ce palier. Ce n'est pas gagné encore mais il y a des progrès.

Avant, vous étiez déçu de ne pas être dans les 15. Maintenant vous êtes content d'être dans les 23... On pourrait résumer votre état d'esprit ainsi ?

M.C: (rires) Oui voilà. C'est un changement pour moi qui avait l'habitude chaque week-end d'être dans l'équipe. Maintenant, c'est le mieux pour l'équipe, personne n'est capable de faire tous les matches. On a juste un objectif, c'est d'être le mieux préparé possible pour donner le meilleur. C'est ça la concurrence. Elle est saine, tout le monde a sa carte à jouer, tout le monde a un bon niveau. Les places dans l'équipe vont devenir de plus en plus chères, tout le monde doit être performant. Je sais que quand "les matches phares" vont arriver, tout le monde sera sur le pont et ça c'est bon signe pour l'équipe.

Le futur manager (il envisage cette reconversion à partir de 2017) que vous souhaitez devenir envisage-t-il déjà ce casse-tête ?

M.C: Oui bien sûr. Si on veut être manager, on veut avoir tous les outils à disposition, un effectif de qualité. C'est toujours un travail à faire, ça peut te compliquer la vie mais c'est un problème de riche.

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