Danty: "Nonu et Jauzion sont mes modèles"

  • Jonathan Danty - stade français perpignan - 29 decembre 2013
    Jonathan Danty - stade français perpignan - 29 decembre 2013
Publié le Mis à jour
Partager :

Auteur d’un début de saison prometteur avec le Stade français, Jonathan Danty sera une nouvelle fois titulaire au centre de l’attaque parisienne ce jeudi à l’occasion de la dernière journée de la phase de poule d’Amlin Cup. Ses ambitions dans la compétition, le XV de France ou ses modèles: l'ancien international des moins de 20 ans a balayé tous les sujets chauds.

Comment abordez-vous le match de ce jeudi soir sur le terrain des Lusitanos XV (Portugal) ?

Jonathan DANTY: C’est un match primordial. Il faut à tout prix gagner, avec le bonus, pour s’assurer une qualification en phases finales, et pouvoir espérer jouer un quart de finale à domicile. Nous alignons une équipe très compétitive à Lisbonne. A priori, on va essayer d’envoyer beaucoup de jeu. Mais il faudra faire attention à ne pas déjouer. Tâchons d’abord de mettre des points, le reste viendra naturellement.

L’objectif est donc clair…

J.D.: Bien sûr. Jouer ce quart de finale à domicile serait une récompense pour notre bon début de saison. Un match à élimination directe a toujours une saveur particulière, et avoir la chance de jouer ce genre de rencontre devant notre public, cela s’inscrit dans la nouvelle dynamique du club, du nouveau stade. Ensuite, l’objectif c’est de gagner cette compétition. Nous avons la chance d’avoir un groupe de qualité, capable de jouer sur les deux tableaux.

Nous avons un groupe de qualité, capable de jouer sur les deux tableaux

Quel bilan tirez-vous de la campagne européenne de votre équipe avant ce dernier match de poule ?

J.D.: Dans l’ensemble, tout le monde est satisfait. Évidemment, ce n’est pas la H Cup, mais nous avons disputé deux gros matchs face aux London Irish, une équipe solide qui avait fait du Challenge son objectif principal. De plus, c’est l’occasion pour le staff de lancer des jeunes qui n’ont pas l’habitude de jouer, ce qui est bénéfique pour le groupe. C’est ce genre de match qui a permis, ces dernières saisons, à ceux qui ont aujourd’hui la chance d’être sélectionnés avec le XV de France, de gagner du temps de jeu.

D’un point de vue personnel, vous réalisez un très bon début de saison avec le Stade français (11 matchs joués dont 9 en tant que titulaire en Top 14, ndlr). Comment vivez-vous ce nouveau statut au sein de l’équipe ?

J.D.: Je suis ravi, les coachs me font jouer, me font confiance. Après deux années de galère marquées par des blessures au genou et à l’épaule, j’ai réussi à revenir, et je prends aujourd’hui beaucoup de plaisir sur le terrain.

Je suis beaucoup moins puissant que Bastareaud !

On vous compare souvent à Mathieu Bastareaud…

J.D.: Oui, j’ai lu ça. J’imagine que la comparaison est physique, mais je suis beaucoup moins puissant que lui ! Lors de la préparation physique, j’ai beaucoup travaillé l’explosivité et la tonicité au sol, afin de faire la différence sur la prise de balle et gagner la ligne d’avantage. Je travaille aussi beaucoup ma technique individuelle pour être le plus complet possible. D’autre part, j’essaie de progresser en observant ceux que je considère comme des modèles: Ma’a Nonu et, jusqu’à la saison dernière, Yannick Jauzion.

Votre nom a circulé dans les médias avant l’annonce de la liste des 30 pour le Tournoi. L’équipe de France, vous y pensez ?

J.D.: Honnêtement, je ne prends pas la tête avec ça. Il y a des objectifs plus importants avec mon club pour le moment. Il faut que je continue à travailler. Dans deux ou trois ans, ce sera peut-être le moment d’y penser.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?