Perpignan avec courage et abnégation

Par Rugbyrama
  • Joie Perpignan contre Toulouse - 5 avril 2013
    Joie Perpignan contre Toulouse - 5 avril 2013
Publié le Mis à jour
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Perpignan, efficace et valeureux, se qualifie pour les demi-finales d'Amlin Cup après son succès mérité face à Toulouse (30-19), remanié mais très joueur.

C’est désormais une certitude, Perpignan aime affronter Toulouse. Les Catalans sont parvenus ce vendredi à décrocher un quatrième succès consécutif (30-19) face aux Rouge et Noir, contre qui ils ne se sont plus inclinés depuis 2011. La performance n’est pas si anodine puisqu’elle leur ouvre les portes de la demi-finale du Challenge européen. Une demi-finale que les hommes de Marc Delpoux disputeront à domicile, face au vainqueur de la rencontre entre Bath et le Stade français (samedi).

Si le manager avait avancé cette semaine que ses joueurs étaient "à bout de souffle", on a pourtant senti les Perpignanais appliqués dès le début de la partie. Les premières minutes laissaient même présager du meilleur. Mais les Toulousains ont vite réagi, profitant de l’indiscipline adverse pour scorer au pied, avec quatre pénalités de Lionel Beauxis. Puis, comme le week-end dernier, face au Racing-Métro, les Stadistes ont encaissé un essai juste avant la pause par l’intermédiaire de Farid Sid (17-12, 40e), nommé homme du match. Et, cette fois-ci, ils n’ont pas réussi à renverser la vapeur en seconde période. Malgré le carton rouge infligé à Daniel Leo (64e). Malgré l’occasion énorme qui s’en est suivie avec trois mêlées, devant la ligne d’en-but adverse, alors qu’il n’y avait que cinq points d’écart au tableau d’affichage (24-19, 69e). Les Catalans ont finalement terminé au courage, inscrivant même deux pénalités pour sceller le match.

Pas un coup d’arrêt pour Toulouse

Alors, bien sûr, les Toulousains ne faisaient pas du Challenge européen une priorité. Pour s’en persuader, il suffisait d’égrener le nom des joueurs laissés au repos: Dusautoir, Picamoles, Bouilhou, Nyanga, Maestri, Albacete, Johnston, Steenkamp devant ; Doussain, Clerc et Huget derrière. Ajoutez à ceux-là McAlister et Botha, blessés, et vous retrouvez quasiment une équipe entière tranquillement assise dans son canapé en prévision des futures échéances du Top14. On ne peut donc pas dire que cette défaite face à l’Usap soit véritablement un coup d’arrêt dans la progression des Toulousains. Simplement une compétition en moins à jouer.

L’objectif est désormais on ne peut plus simple pour cette fin de saison: décrocher un troisième Brennus consécutif. Et le staff haut-garonnais peut en plus ressortir quelques motifs de satisfaction de cette défaite à Aimé-Giral. D’abord, une conquête propre, et ce même en "l’absence" de William Servat, qui avait su réguler touches et mêlées face au Racing-Métro il y a quelques jours. Au rang des performances individuelles, on retiendra aussi le bon match de Maxime Médard, la belle performance défensive de Fritz, l’entrée intéressantede Yannick Jauzion (à l’initiative du seul essai de son équipe). Bref, de quoi pouvoir inquiéter Montpellier, prochain adversaire du Stade toulousain. Perpignan, lui, peut toujours croire à son rêve européen.

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