Laporte: "Nous sommes heureux d'être en finale"

Par Rugbyrama
  • Bernard LAPORTE - stade francais toulon - 18 février 2012
    Bernard LAPORTE - stade francais toulon - 18 février 2012
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Vendredi, Toulon a l'occasion de remporter son premier titre européen face à Biarritz en Challenge. Bernard Laporte est revenu sur cette perpective mais aussi sur la fin de saison qui s'annonce chargée avec l'objectif d'aller loin en phase finale de Top 14, la priorité étant donnée au championnat.

Comment abordez-vous cette finale?

Bernard LAPORTE: On est tous très heureux d’être qualifié pour cette finale de Coupe d’Europe. Mais on ne va pas non plus se le cacher: notre objectif, c’est le barrage. On est donc clair dès le départ. On ne prendra pas le moindre risque avec les joueurs légèrement blessés.

Cela veut-il dire que vous n’aller pas jouer le coup à fond?

B.L.: Il n’est pas question de dire que l’on se fiche de ce match. Bien sûr que l’on veut gagner et que l’on se déplace à Londres pour cela. Simplement, on sait où sont nos priorités. S’il n’y avait pas eu le barrage, on aurait tout joué sur ce match, quitte à faire jouer des blessés. Dans notre configuration, ce n’est pas le cas et le match contre le Racing-Métro 92 reste notre priorité numéro un. Biarritz, dans sa configuration de saison, peut lui se permettre de prendre plus de risques. Du coup, la tâche s’annonce difficile pour nous. J’ai lu que Serge Blanco, en prévision de ce match, disait se préparer pour le Ventoux. Dans ce cas là, avec leur armada et le contexte, on se prépare nous pour l’Himalaya.

Il y a de l’intox dans votre discours...

B.L.: Pas du tout. On sait ce que représente ce BO, c’est tout. Après un début de saison difficile, ils ont récupéré tout le monde et sont très forts en ce moment. Je crois que sur le classement depuis janvier, ils figurent dans les trois premiers du championnat...

Ressentez-vous de l’excitation chez vos joueurs avant ce match?

B.L.: De l’enthousiasme en tout cas. C’est clair. C’est le genre de match que tout le monde veut jouer. Pour en revenir aux blessés: au moins ceux qui se déclarent inaptes, on est sûr qu’ils le sont.

Vous qui en avait vécu plusieurs, comment aborde-t-on une finale?

B.L.: Cela dépend des hommes. Pour certains, c’est un match comme les autres. Pour d’autres, c’est fort en émotion. Ce que je sais, c’est qu’on est heureux d’y être. C’est un titre et il faut le gagner. Point.

Regrettez-vous une confrontation franco-française?

B.L.: Bien sûr quand on s’engage en coupe d’Europe, on a envie de jouer contre des Anglais, des Gallois, des Irlandais ou des Ecossais. Maintenant, il faut aussi voir le bon côté des choses. Ce tableau de Challenge montre bien la supériorité du Top 14 sur le championnat d’Angleterre.

Avez-vous envisagé un plan pour contrer Dimitri Yachvili, dont on connaît l’influence sur le jeu biarrot?

B.L.: On va essayer de l’enfermer dans une cage avant le match (rires). Les émissaires du RCT travaillent d’ailleurs actuellement pour trouver une cage.

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