Rome pour oublier Viadana...

Par Rugbyrama
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Pour son entrée dans le Challenge européen l'an dernier, exactement à la même époque, l'Aviron Bayonnais recevait une terrible claque à domicile, assénée par la modeste équipe italienne de Viadana (21-10). Une humiliation que les Basques voudront effacer ce vendredi face à Rome.

Il y a un an, à cinq minutes de la fin du match, ulcéré par l'affront, le public de la petite tribune avait même quitté le stade... Une première à Jean-Dauger, depuis l'époque où le club des bords de Nive végétait encore en Pro D2. Après la bronca de rigueur, délivrée par le restant des supporters ciel et blanc, le président Francis Salagoïty témoignait de son immense déception : "Ce soir, j'ai honte. Je comprends tous ces gens qui ont quitté le stade. Des matchs comme ça, c'est inacceptable". Thierry Mentières, très agacé lui aussi, prévenait que le turn-over allait désormais se réduire au strict minimum. Le coach des avants, et ses deux compères du staff, devaient tenir parole.

"La rage au ventre"

Trois cent soixante-quatre jours plus tard, la réception de Rome, ce vendredi soir, offre à la formation basque une occasion unique d'effacer l'humiliation, par équipe italienne interposée. Au-delà de l'esprit de revanche, qui ne manquera pas de l'animer, le Quinze bayonnais n'a de toute façon guère d'autre choix que de l'emporter. Douzième du Top 14, étrillé à Clermont, il aborde cette parenthèse comme un moyen de retrouver la confiance. "Nous sentons chez les joueurs une véritable rage au ventre, l'envie de se défouler. Après avoir beaucoup joué à l'extérieur, nous serons cette fois à Bayonne. Ce serait bête de ne pas en profiter", avertit Thierry Mentières. Un revers serait d'autant plus dommageable, que les instances dirigeantes du club affichent cette saison leur intention de disputer le Challenge à fond. Ce qui, compte tenu du renforcement qualitatif de l'effectif, doit officiellement se révéler compatible avec un roulement habile. Peu utilisés en ce premier tiers de championnat, certains joueurs tenteront ainsi de prouver à leurs entraîneurs qu'ils peuvent encore compter sur eux (Inigo, Edmonds, Garcia, Lopez, Deen, Avril, Lafond, Lagain, Da Ros...)

Niveau fédérale 1

Si le faux-pas est plus que jamais interdit, c'est enfin parce que cette formation romaine évolue un cran en-dessous de Viadana. Actuel dernier du Super 10, repêché in extremis en Challenge après les déboires de Calvisano, le Quinze de la capitale italienne, au niveau de jeu comparable à celui d'un club de Fédérale 1, semble le plus faible des engagés transalpins. Autant dire qu'une nouvelle contre-performance des hommes de Richard Dourthe dans leur antre, serait extrêmement mal vécue par les fidèles ciel et blanc…

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