La mélodie du bonheur ?

Par Rugbyrama
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Les Berjalliens sont à 80 minutes d’un titre. Ils affrontent Northampton à Londres ce soir en finale du Challenge européen pour finir en fanfare une saison marquée de couacs et de dissonances.

Morgan Parra connaît la musique... Comme il l'affirmait lors d"une interview sur notre site, remporter le Challenge européen "ne sauverait pas la saison" des Berjalliens mais constituerait un "beau cadeau" aux joueurs autant qu"au public et aux dirigeants. "Cette finale sera pour notre groupe, expliquait-il. Mais nous voulons aussi offrir un titre à nos supporters qui ont toujours été là malgré les moments difficiles que nous leur avons faits vivre cette saison."

En effet, le CSBJ pourrait faire un joli pied de nez au destin ce soir en Londres, en remportant un deuxième titre européen alors qu'il luttait – sportivement et administrativement - pour rester en première division française il n'y a pas si longtemps. Une sorte de revanche après la saison éprouvante qui vient de se terminer. "On a vécu une saison un peu galère, usante mentalement et physiquement, confirme le capitaine Julien Frier sur le site internet du club. Si on gagne ce Challenge européen, on l'aura mérité."

Finir sur une bonne note

Les Isérois savent la chance qu'ils ont de se retrouver à ce niveau de la compétition après une qualification in extremis, une défaite à domicile contre Padoue ou une sérieuse correction à Worcester. Mais ils y croient dur comme fer maintenant. Depuis le 9 avril exactement et un quart de finale remporté, contre toute attente, aux London Irish (32-30). Morgan Parra confirme : "C'est vrai qu'on ne nous attendait pas en finale, nous avons été les derniers qualifiés en quarts de finale grâce à Bayonne... Mais en suivant, nous avons réalisé un exploit sur la pelouse des London Irish. A partir de ce moment-là, nous nous sommes dit que nous n'avions plus le droit de laisser tomber."

Les Berjalliens ont maintenant 80 minutes pour faire oublier toutes les déceptions, les matchs perdus, les comparutions tremblantes devant la DNACG et les luttes intestines qui ont ponctué leur saison. Pour dire au-revoir aussi à deux de leurs plus précieux talents, Morgan Parra et Yann David, qui joueront respectivement à Clermont et Toulouse l'an prochain. Après les couacs de ces derniers mois, ils veulent finir sur une bonne note.

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