Le grand Charles bien de retour, Carbonel en clair-obscur… Le baromètre de Toulon - London Irish

Par Rugbyrama
  • Challenge Cup - Louis Carbonel (Toulon)
    Challenge Cup - Louis Carbonel (Toulon)
Publié le Mis à jour
Partager :

CHALLENGE CUP - Lors de la victoire acquise ce dimanche par Toulon face aux London Irish (19-18), le troisième ligne varois Charles Ollivon a livré une belle partie, tout comme son partenaire Paia’aua. S’il s’est repris avec une bonne deuxième période, Carbonel a été en difficultés lors du premier acte, tandis que Gigena a pénalisé son équipe. Découvrez les tops et les flops de la rencontre !

Les tops :

Charles Ollivon

De retour sur le pré après son forfait face à l’UBB, le capitaine toulonnais a bien tenu son rang en cette fin de week-end. Grâce à un bel abattage en défense et à ses 17 plaquages, Ollivon s’est révélé précieux pour sa formation. Encore plus au vu de la tournure d’une rencontre qui sera serrée jusqu’au bout. En conquête, le grand Charles s’est aussi monté solide, comme un match de phase finale l’exige. Tel un maître des airs, ses prises de balle en touche dans les premiers blocs ont rassuré son équipe. Il en va de même pour son ballon chipé sur un lancer des Irish.

Pour récompenser sa présence sur tous les ballons, le troisième ligne s’est enfin offert un essai en filou, en partant au ras d’un regroupement en solitaire. Un essai à l’heure de jeu qui a permis au RCT de basculer en tête pour la première fois du match. De bon augure en vue de la tournée du XV de France au Japon.

Duncan Paia’aua

Le régulateur de la ligne d’attaque varoise a plutôt bien porté son nom. En rebondissant sur les plaqueurs adverses, Paia’aua a fait mal à la ligne anglaise, étant l’un des Toulonnais qui a gagné le plus de mètres. Derrière, il est peut-être aussi celui qui a le plus cherché à provoquer, libérant des espaces pour ses copains de la ligne de trois-quarts. Précieux en défense avec dix plaquages, dont certains très appuyés (comme à la 22e), le centre australien a donc livré une partition intéressante. Suffisant pour figurer parmi les tops, au milieu de cette rencontre étriquée.

Toulon s'en sort in-extremis et se qualifie pour les demies ! ?
Le film du match > https://t.co/xaNMKEfOyu pic.twitter.com/d8GSYtxrDA

— RUGBYRAMA (@RugbyramaFR) May 8, 2022

Ben White

Dans la lignée de ses prestations prometteuses du dernier Tournoi, le jeune demi de mêlée écossais a réalisé un match de petit patron ce dimanche. Réglé comme une horloge avec ses avants et son ouvreur, White a très bien dirigé les siens, alternant correctement et se montrant propre dans ses transmissions. Dans son jeu au pied, le numéro 9 s’est aussi montré rassurant, avec par exemple un joli 50:22 à mettre à son actif en sortie de mêlée. On mettra en plus à son crédit un gros plaquage offensif sur le capitaine toulonnais Charles Ollivon (34e).

Les flops :

La première mi-temps de Louis Carbonel

De retour à un excellent niveau depuis de nombreuses semaines, le minot de la rade a livré une prestation quelque peu mitigée sur la pelouse toulonnaise. Dans son jardin, l’ouvreur rouge et noir a commis des erreurs qui commençaient à devenir inhabituelles dans son jeu. Au pied, il expédie directement la gonfle en touche sur un renvoi (5e) et manque une pénalité face aux perches (20e).

À la main, il se fait croquer dans ses 22 mètres sur une relance à la main hasardeuse (11e), avant de se faire intercepter sur un lancement en première main (22e), puis d’envoyer son partenaire Gabin Villière au casse-pipe face à la défense londonienne, quelques minutes plus tard. Heureusement pour le RCT, Louis Carbonel s’est repris en seconde mi-temps, réalisant un sans-faute au pied. Et ça, c’est le "Carbo" que Toulon aime.

? La troisième partie du grand entretien avec Franck Azéma ?https://t.co/WPXJGc2aB6

— Midi Olympique (@midi_olympique) May 8, 2022

Facundo Gigena

L’Argentin a plutôt vécu une sale après-midi du côté de Mayol. Peu en vue dans le jeu courant, le pilier gauche a surtout pénalisé son équipe à plusieurs reprises, concédant notamment trois fautes directes en mêlée fermée. Deux face au droitier anglais Kieran Brookes, puis une autre face au Géorgien Beka Gigashvili. Il est également sanctionné dans le jeu courant peu après le quart d’heure de jeu, pour un plaquage dangereux sur un joueur varois.

L’indiscipline londonienne

Dans un match de phase finale, mieux vaut rester discipliné. Avec 16 pénalités concédées et 2 cartons jaunes reçus, les London Irish n’ont pas respecté l’adage. La formation anglaise a offert trop de munitions aux Toulonnais, qui ont pu tranquillement sortir de leur camp pour venir inquiéter l’adversaire à de nombreuses reprises. Bien moins pénalisés par Monsieur Sam Grove-White (6 coups de sifflet), ces derniers ont profité de l’indiscipline londonienne.

Par Dorian VIDAL

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?