Kpoku : "On est conscient d’avoir un peu marqué l’histoire du club"

  • Top 14 - Joel Kpoku (Lyon)
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CHALLENGE CUP - Élu homme du match, le deuxième ligne du Lou Joel Kpoku raconte sa "jubilation" à l’idée de disputer la première finale européenne de l’histoire de son club.

Dans quel état d’esprit vous trouvez-vous quelques minutes après la première qualification du Lou pour une finale européenne ?

L’heure est à la jubilation, bien sûr. C’est la première finale européenne du club, cela signifie quelque chose. On est conscient d’avoir un peu marqué l’histoire du club, mais on sait qu’il y a encore un long chemin à faire. Il reste encore une marche en Coupe d’Europe, et surtout, il y a ce match à Bordeaux la semaine prochaine en Top 14. Ce soir, on va célébrer, mais dès dimanche, on va se concentrer de nouveau sur ce qui nous reste à faire. On n’a rien gagné.

Le match a donné lieu à un énorme déchet technique. À quoi l’attribuez-vous ?

Nous aurions aimé être plus cliniques, plus efficaces. Le soleil, le temps ne peuvent pas être une excuse, mais quand ça arrive aussi à l’équipe d’en face, on se pose quand même des questions (sourire). Tout ce que je peux dire, c’est qu’on devra essayer d’être plus précis lors de nos prochaines sorties.

Probablement fébriles et terriblement maladroits face à des Anglais solides mais peu inspirés, les Lyonnais ont néanmoins réussi à accrocher au forceps leur qualification pour la finale de Challenge Cup⭐️https://t.co/r9JGZkZBtr

— RUGBYRAMA (@RugbyramaFR) May 14, 2022

Vous semblez comme un poisson dans l’eau au sein de votre équipe, où vous avez pourtant peu joué….

Cela a été un coup du sort d’avoir commencé en étant blessé peu après mon arrivée en tant que joker médical, mais mon intégration n’était qu’une question de temps. Je suis venu chercher du temps de jeu à Lyon, et je remercie encore les Saracens de m’avoir offert cette opportunité de montrer ce que je vaux à la face du monde. L’expérience se gagne en jouant des matchs. Je n’en jouais pas assez à mes yeux en Angleterre.

Dans quelques heures se disputera l’autre demi-finale entre Lyon et les Saracens. On imagine qui vous aimeriez affronter...

Affronter les Saracens, ce serait incroyable. C’est une opportunité qui arrive rarement dans une carrière, alors le faire en finale, en France qui plus est, ce serait fabuleux. Mais on est avant tout concentré sur nous-mêmes, il y a ici un groupe très spécial et je suis persuadé qu’il peut aller très loin.

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