Slimani : "La Challenge Cup, c’est aussi relevée que l’Europa League en football"

  • Top 14 - Rabah Slimani (Clermont) contre l'UBB
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CHALLENGE CUP - Contre Northampton, le pilier droit international va enchaîner son troisième match de rang après plusieurs mois d’absence et une blessure au mollet. Vainqueur de cette Challenge Cup en 2017 avec le Stade français, Rabah Slimani veut remettre la main sur ce trophée avec les Jaune et Bleu.

Rugbyrama : Pour vous ce match contre Northampton c’est le premier grand rendez-vous de la saison ?

Rabah Slimani : Oui même si nous avons déjà affronté deux fois cette équipe en poule et c’était déjà de gros matches. Mais là c’est le premier match de phases finales, il y a de la pression. Cela va être un gros match. On sait que si on perd, il n’y a pas de deuxième chance donc la pression est différente de celle du championnat. Mais cela se rapproche des matches couperets du Top 14. On essaye d’être plus concentré à l’entraînement, près le plus rapidement possible et ne pas laisser de place aux déchets pendant les séances. Nous avons de l’expérience dans cette équipe et les cadres sont là aussi pour calmer les choses tout en gardant cette excitation.

Vous avez gagné cette Challenge Cup avec le Stade français il y a deux saisons. Cette compétition a une saveur particulière ?

R.S. : C’est l’histoire d’un groupe et cela reste une Coupe d’Europe. J’imagine que les Clermontois qui l’ont gagnée il y a quelques années étaient fiers et contents donc le public et les joueurs ne demandent pas mieux. En 2017, cela avait été une saison compliquée avec le Stade français mais peut-être que cette compétition-là nous avait resserré. Et cela a montré que quand le groupe en avait envie, il pouvait aller très loin.

L’avantage du terrain est important. On sait que le public sera là pour nous soutenir en espérant l’emmener jusqu’à la finale et jusqu’au bout

Un titre reste un titre même avec cette "petite" Coupe d’Europe ?

R.S. : Cela reste un trophée européen. Je fais tout le temps la comparaison avec le foot mais quand les équipes jouent l’Europa League, on voit l’engouement qu’il y a derrière. Cela reste une Coupe d’Europe et si au début il y a des équipes russes ou roumaines quand on passe les poules cela devient solide. Il n’y a pas beaucoup d’équipes anglaises en quart de Champions Cup et il y en a beaucoup en Challenge Cup. Quand on voit ces équipes anglaises on sait que cela va être compliqué. Quand on voit les formations qui restent en lice, cela reste du niveau de la Champions Cup et si on passe nous pouvons jouer Worcester ou les Harlequins (4e de Premiership).

Il y avait eu un gros volume de jeu en matches de poule face aux Saints. Là, il n’y a plus de bonus offensif. Il faudra resserrer les lignes par rapport au match retour notamment (Victoire 48-40) ?

R.S. : Resserrer les lignes je ne sais pas mais il faut faire ce que l’on sait faire de bien. Nous l’avons déjà montré. Ne pas tomber dans l’excitation et la facilité de se dire que nous les avons battus deux fois déjà et que cela passera… Il faut rester vigilant. Au match retour ils avaient de grosses intentions et ils ont marqué 40 points. Dans leur travail de défense, ils ont progressé, il y a plus de cohésion. Northampton a beaucoup d’individualités mais nous aussi. Ils ont gagné à Leicester, c’est une équipe habituée de la Champions Cup. Il faut être méfiant mais avec de la confiance en nous. L’avantage du terrain est important. On sait que le public sera là pour nous soutenir en espérant l’emmener jusqu’à la finale et jusqu’au bout. C’est le but d’une compétition. Tous les joueurs ont envie de la gagner car ce trophée a de la valeur.

Top 14 - Rabah Slimani (Clermont)
Top 14 - Rabah Slimani (Clermont)

Un doublé est-il possible ?

R.S. : C’est l’objectif du club d’aller loin sur les deux tableaux. Nous sommes bien partis pour rester dans les six premiers du championnat. Nous sommes en quart de finale donc après c’est à nous de jouer et de faire le boulot. Oui je vous le dis clairement : on aimerait bien faire le doublé. Si c’est possible je signe tout de suite.

Personnellement comment vous sentez-vous après plusieurs mois d’absence ? La mêlée de l’ASM va bien on l’a vu à Agen mais c’est une constante cette saison.

R.S. : Je me sens bien. Je n’avais pas d’appréhension et je n’ai pas de pépin. Je touche du bois et j’espère aller au bout de cette saison désormais. Cela était peut-être un mal pour un bien. J’espère pouvoir apporter ce que je peux à l’équipe pour aller au bout. En mêlée, ce n’est pas évident quand on perd des joueurs comme Dato (Zirakashvili) ou Loni (Uhila) et que l’on en récupère d’autres comme moi. Les jeunes piliers sont importants pour l’équipe aussi, ils font partie du groupe ! On fait de la vidéo, on travaille bien à l’entraînement et on essaye de le mettre en application sur le terrain. C’est du travail. A Agen, c’est peut-être aussi l’état de forme d’Etienne (Falgoux) et ses sélections, c’est un petit clin d’œil pour lui, qui l’ont un peu poussé sur ce match-là.

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