Le Stade français jusqu’au bout de la folie

  • Jules Plisson (Stade français)
    Jules Plisson (Stade français)
  • Sergio Parisse (Stade français)
    Sergio Parisse (Stade français)
  • Gonzalo Quesada (Stade français) - 6 mai 2017
    Gonzalo Quesada (Stade français) - 6 mai 2017
  • Ross Moriarty - Gloucester
    Ross Moriarty - Gloucester
Publié le Mis à jour
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CHALLENGE CUP - Opposé à Gloucester vendredi soir en finale de la Challenge Cup (21 h), le Stade français espère remporter le premier trophée européen de son histoire. Un sacre qui conclurait l’aventure humaine de tout un groupe et une saison complètement folle.

Y’a longtemps qu’il n’y avait pas eu autant de monde… Antoine Burban ne s’y trompe pas. La dernière fois que le Stade français avait attiré autant de journalistes, c’était un lundi, autour de 16 heures. Le 13 mars plus précisément lors de l’annonce de la fusion entre le club parisien et le Racing 92 devant une assemblée de médias aussi abasourdis que les joueurs concernés.

Désormais, le Stade français fait le buzz sur le terrain avec une fin de saison étourdissante en Top 14 et une finale de Challenge Cup disputée ce vendredi à Murrayfield (21 h) face à Gloucester. Cette saison est particulière pour plein de raisons, rappelle le capitaine Sergio Parisse. On est restés solidaires et unis. Il y a eu une remise en question de tout le monde. Peut-être que notre niveau de motivation était un peu plat. Mais on n’a rien lâché. À chaque fois qu’un joueur a mis ce maillot, il a tout donné. On est en train de faire notre devoir sur le terrain.

Sergio Parisse (Stade français)
Sergio Parisse (Stade français)

Outre leur remontada en Top 14 avec une 7e place inespérée il y a deux mois (le club était 12e au soir de la 22e journée), les Parisiens ont arraché cette place en finale européenne après avoir écarté les Harlequins en phase de poules puis surpris les Ospreys en quart de finale (21-25), à 14 (carton rouge de Raisuqe), avant de disposer de Bath en demie à Jean-Bouin (28-25).

Je sens que Gloucester a ciblé cette finale depuis un moment (Quesada)

Cette année, il y a eu beaucoup de haut et de bas mais quand on voit la qualité de notre parcours, si on arrive à battre Gloucester, ce serait génial pour ce groupe de joueurs par rapport à tout ce qu’ils ont traversé dernièrement, insiste Gonzalo Quesada. Et Parisse d’ajouter : Il ne faut pas oublier le parcours que l’on a fait dans cette compétition. On mérite notre place en finale.

Gonzalo Quesada (Stade français) - 6 mai 2017
Gonzalo Quesada (Stade français) - 6 mai 2017

Un mérite que les Parisiens partagent avec Gloucester, moribond en Premiership (9e et absent des phases finales) mais redoutable en Coupe d’Europe. Ce sera peut-être l’adversaire le plus dur de la saison, confie Quesada. Par rapport à leur style de jeu, c’est une équipe qui sera encore plus difficile que Bath. Ils ont perdu une seule fois en dix rencontres contre une équipe française (face à La Rochelle lors du match retour de la phase de Poules, 42-13, ndlr). Je sens qu’ils ont ciblé cette finale depuis un moment. Il va falloir les battre dans la gestion du match, la lucidité pour bien gérer les temps forts et les temps faibles. Et se préparer à la cadence de jeu.

La flamme parisienne

Avec des joueurs de la classe de Ross Moriarty, Ben Morgan, Jonny May et bien entendu le demi de mêlée Greig Laidlaw, les Cherries and White disposent d’un arsenal impressionnant. Gloucester est une équipe avec des joueurs d’expérience, prévient le capitaine parisien. Comme toutes les équipes anglaises, ils ont beaucoup de densité physique, ils mettent beaucoup de rythme. Ça va plus piquer que la demi-finale contre Bath. En dix minutes, ces équipes sont capables de marquer trois essais.

Ross Moriarty - Gloucester
Ross Moriarty - Gloucester

Mais en renaissant de ses cendres, le Stade français a démontré qu’il est capable de tout. Et la flamme qui habite les joueurs depuis six semaines est prête à enflammer Murrayfield. Peu importe ce qui se passe finale, ça restera la saison la plus folle que j’ai vécue au Stade français, avoue Sergio Parisse. Mais ce qui est sûr, c’est qu’on va se donner à fond…

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