La Rochelle pour faire un grand pas vers la qualification, Brive et Paris peuvent encore y croire

Par Maxime Brossard
  • Barry et James à la relance
    Barry et James à la relance
  • Victor Vito (La Rochelle)
    Victor Vito (La Rochelle)
  • Frédéric Michalak (Lyon) - septembre 2016
    Frédéric Michalak (Lyon) - septembre 2016
  • Hugo Bonneval (Stade français)
    Hugo Bonneval (Stade français)
Publié le Mis à jour
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CHALLENGE CUP - A l’aube du dernier round de la phase aller, le bilan des clubs français en Challenge cup est plutôt mitigé. Si La Rochelle a encore son destin en mains, Brive, Lyon et Paris devront s’accrocher jusqu’à la dernière journée. Tandis que pour Pau, Bayonne et Grenoble l’aventure semble déjà terminée.

La Rochelle peut mettre tout le monde d’accord

Pour l’instant c’est un parcours sans faute pour La Rochelle et Gloucester, deux équipes qui vont s’affronter ce jeudi en Angleterre. Un déplacement déjà capital que les Maritimes devront gérer au mieux. Un bonus défensif est largement dans les cordes de la bande de Patrice Collazo, face aux doubles vainqueurs des éditions 2006 et 2015. Ce serait même un résultat "quasi-parfait" avant de retrouver une nouvelle fois les Anglais le 17 décembre prochain, pour "la finale" de cette poule 1. Un choc que les Rochelais auront cette fois l’occasion de disputer dans leur antre de Marcel-Deflandre.

Victor Vito (La Rochelle)
Victor Vito (La Rochelle)

Brive, Paris et Lyon en embuscade

Deuxièmes de la poule 2, les Lyonnais payent leur dernière déconvenue à domicile face aux Ospreys (13-31). Contre les Gallois, les joueurs du LOU n’ont clairement pas été au rendez-vous et il ne faudra certainement pas réitérer la même performance face à Newcastle. Ce vendredi, une défaite de plus et ce sont les derniers espoirs de qualification qui s’envoleraient.

Frédéric Michalak (Lyon) - septembre 2016
Frédéric Michalak (Lyon) - septembre 2016

Pour Brive, la situation est similaire avec l’inconvénient de devoir se déplacer chez le premier de poule ce samedi. Et c’est un vrai périple qui attend les Corréziens puisqu’ils devront faire 7 422 km pour se rendre à Krasnoïarsk et défier Enisey. Un calvaire sibérien bien connu des Brivistes qui avaient chuté là-bas l’an dernier, s’inclinant sur le score de 10-7. Nicolas Godignon devra s’appuyer plus que jamais sur son pack car avec -8 degrés annoncés au thermomètre pas sûr que les trois-quarts se lancent dans de grandes envolées…

Enfin, le Stade français, dans une poule 5 très relevée, peut encore tirer son épingle du jeu. Une double confrontation de haut vol attend les hommes de Gonzalo Quesada qui défieront les Ecossais d’Edimbourg toujours invaincus dans la compétition. Les Parisiens, 3e, n’ont plus vraiment grand-chose à perdre et peuvent tout tenter pour peut-être relancer cette campagne européenne.

Hugo Bonneval (Stade français)
Hugo Bonneval (Stade français)

Pau, Bayonne et Grenoble pour sauver l’honneur

En chutant face à Bath en match d’ouverture (22-25), Pau s’est d’emblée compliqué la tâche. Désormais le déplacement à Bristol peut éventuellement redonner des couleurs aux Béarnais à l’image de leur récents progrès entrepris en Top 14. Pour Bayonne qui recevra Trévise, c’est le moment ou jamais de rattraper son parcours européen. Un objectif partagé par Grenoble, dernier de la poule 2 et qui doit se reprendre en tentant de mettre en difficulté les Ospreys sur la pelouse du Stade des Alpes.

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