Montpellier est prêt pour la belle !

  • Timoci Nagusa (Montpellier)
    Timoci Nagusa (Montpellier)
  • L'ailier de Montpellier, Marvin O'Connor
    L'ailier de Montpellier, Marvin O'Connor
  • Jake White, le manager de Montpellier
    Jake White, le manager de Montpellier
Publié le Mis à jour
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CHALLENGE CUP - L'ambitieux club montpelliérain jouera, déjà, la première finale de sa nouvelle ère, vendredi soir à Lyon contre les Harlequins en Challenge Cup. Un dernier obstacle à bien négocier, pour lequel tous les Héraultais s'affirment prêts.

1-1, balle au centre. Cette finale de Challenge Cup sera en effet l'occasion pour Montpelliérains et Londoniens de se départager enfin, après deux confrontations aux résultats diamétralement opposés.Le match là-bas avait été un peu compliqué, on avait pris quarante points même si on avait fait une belle première mi-temps. Au retour, on avait fait les choses bien (victoire 42-9, ndlr) même s'il leur manquait des joueurs importants, se souvient Marvin O'Connor.

Les Cistes avaient alors rendu la monnaie de sa pièce à l'équipe remaniée de Conor O'Shea, obtenant au passage leur qualification pour les quarts de finale et s'ouvrant la porte d'un grand rendez-vous. Espérons qu'il y aura 2-1 pour nous vendredi soir, souffle l'ancien Bayonnais.

Entre détente et concentration extrême

Et pour cela, cette fois, pas besoin de passer quarante points. Une victoire, même étriquée, suffira amplement. Car comme le rappelle le trois-quarts aile, une finale, ça se gagne, et Jake nous le martèle lui aussi tous les jours. Bonne nouvelle, le MHR s'est justement armé pour ce genre de situations. Certains comme moi n'ont jamais joué de finale, donc on s'appuie sur ceux qui en ont joué et gagné, explique-t-il. En quelque sorte, dans un groupe ou se côtoient jeunes premiers et stars internationales, chacun doit trouver sa propre formule.

L'ailier de Montpellier, Marvin O'Connor
L'ailier de Montpellier, Marvin O'Connor

Certains sont tout en détente, en relâchement. Comme par exemple Timoci Nagusa, qui se demandait encore la semaine dernière si après avoir tenté la décoloration en blond pour la finale du Top 14 2011, il n'allait pas tenter le bleu... Ou encore comme François Steyn, versant davantage dans le fatalisme : Vous savez, j'ai raté tellement de coups de pied lors de finales ou de matches importants, je ne crois pas qu'il puisse m'arriver pire !

Le centre, qui pourrait même évoluer à l'ouverture ce week-end, voulait également dédramatiser l'événement : Il y aura forcément des déçus si nous perdons cette finale, mais ce ne serait tout de même pas un mauvais départ pour cette équipe. Je suis arrivé au milieu de la saison, comme beaucoup d'autres joueurs sont arrivés en cours de saison, nous n'avons pas fait de préparation d'intersaison tous ensemble, donc ce ne serait pas un énorme échec. Mais à côté de ça, tout le monde ici aspire à mieux, nous voulons être meilleurs, et être normaux ne nous suffit pas.

"Des choix difficiles"

Et puis il y a les autres, ceux qui doivent planifier, réfléchir. Surtout, faire des choix, le choix des hommes. Au premier rang desquels, évidemment, Jake White, dont les performances notamment de Kélian Galletier ou Sitaleki Timani à La Rochelle n'ont pas facilité la tâche. Pas le rôle le plus confortable. Prenez Wiaan Liebenberg, homme du match à six reprises avec nous, peut-être qu'il ne jouera pas vendredi, car les performances de Kélian et Sita me donnent des options. C'est difficile mais j'entraine depuis longtemps et quand on veut gagner, il faut savoir prendre des décisions, explique le coach.

Jake White, le manager de Montpellier
Jake White, le manager de Montpellier

Des décisions dictées par la logique, plutôt que par le sentimentalisme, comme celle qu'il prendra, ou a déjà prise, au sujet de François Trinh-Duc. Ou de Benoit Paillaugue, qui pourrait être préservé en vue du reste de la saison, car White a forcément envie de voir au-delà de cette première finale. Si quelque chose tourne mal, je dormirai mieux en sachant que c'est moi qui ai pris la mauvaise décision plutôt que quelqu'un d'autre, sinon autant mettre ce quelqu'un d'autre à ma place, souffle-t-il pourtant.

Pas du genre à se défiler, le champion du monde a tout de même trouvé un moment pour sourire à l'évocation du cas Joe Marler : Heureusement pour lui qu'il ne joue pas dans un club français, ou il n'aurait pas disputé la finale !

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