Pierre : "On a envie d'avancer"

Par Rugbyrama
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Publié le Mis à jour
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Le deuxième ligne international de Clermont, Julien Pierre, ancien Rochelais, avoue que son équipe a envie d'aller le plus loin possible en Challenge européen et que la victoire à La Rochelle (23-13) a fait du bien au moral. Il n'oublie pas non plus que l'ASMCA doit rester concentrée sur le Top 14.

Dans la préparation du quart de finale de challenge européen à La Rochelle, avez-vous évoqué le match de championnat calamiteux de novembre dernier ?

Julien PIERRE: J’étais de ce match. Non, nous n’en avons pas beaucoup parlé, juste un petit peu personnellement dans le vestiaire mais pas avant. La préparation a été très courte. Nous voulions tout simplement rester dans la continuité de notre bonne prestation face à Biarritz. Et nous voulions gagner un quart de finale. C’est une compétition dans laquelle on est engagés, on est en demi-finale et on a envie d’avancer. Il nous reste trois matchs de championnat pour obtenir une qualification en demie et c’est un tout. On a vraiment envie de bien finir, d’aller chercher la qualification en championnat et le challenge. Le match qui vient au stade de France va être certainement un autre quart de finale, il nous reste trois rendez-vous pour aller chercher une place en barrage.

Le bilan de la rencontre correspond t-il à vos attentes ?

J.P: Oui bien sûr parce qu’il y a victoire et qu’elle était primordiale. Et que cette victoire ait été obtenue dans la douleur, en puisant au fond de nos ressources, c’est bien pour la suite. La Rochelle n’a jamais lâché et quand ils reviennent à 13-13 à dix minutes de la fin, par le jeu, par ce que nous savons faire et que nous maîtrisons, nous marquons et nous remportons ce gros combat.

Attendiez-vous quelque chose de plus de ce rendez-vous ?

J.P: Non. J’attendais de gagner. Je voulais personnellement montrer autre chose que ce que ce que nous avions fait en novembre.

Mais comment expliquez-vous tous vos ballons perdus au bout de longues séquences ?

J.P: Je n’ai pas d’explication. Ces longues séquences nous étions incapables de les faire il y a quinze jours à Agen. Nous les avons réalisées à La Rochelle et c’est déjà un point positif. Nous avons choisi de pratiquer un jeu plus simple parce qu’il n’y avait que deux jours de préparation, beaucoup de blessés et de joueurs qui avaient besoin de souffler. Le jeu était très simple mais efficace.

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