Paris : des doutes à chasser

Par Rugbyrama
  • Mathieu BASTAREAUD - 08.04.2011 - Stade Francais
    Mathieu BASTAREAUD - 08.04.2011 - Stade Francais
Publié le
Partager :

Le Stade français s’est sérieusement fait peur face à une équipe remaniée de Montpellier en quart de finale de Challenge européen (32-28). Michael Cheika n’a pas apprécié certaines choses. Les Parisiens doivent se ressaisir au plus vite pour aller au bout de la compétition et sauver leur saison.

Vingt minutes de jeu. Le tableau d’affichage du stade Charléty indique un score de 16-0. Face à une formation héraultaise venue sans ses cadres, on pensait que Paris, à qui il ne reste plus que ce Challenge européen comme objectif, n’allait faire qu’une bouchée du MHR. Sauf que les Parisiens ne sont guère souverains sur le terrain depuis plusieurs semaines. Apathiques, amorphes et totalement absents des débats, les joueurs du Stade français accusaient ces seize points de retard. "Montpellier nous avait mis la pression en ne venant pas avec sa meilleure équipe, nous étions attendus, nous devions mettre cinquante points. Dans ce genre de contexte, il arrive souvent ce qui s’est produit: en jouant au rugby à VII, nous n’avons pas respecté notre adversaire qui nous l’a fait payer en retour", avouait l’entraîneur Michael Cheika, déçu.

Une mêlée et quatre essais

A la pause, le président Guazzini est descendu dans les vestiaires, pour sermonner ses soldats et leur faire part de sa colère. Car Paris alignait bien une équipe compétitive avec le retour de ses internationaux Parisse, Haskell, Palmer ou Southwell. Et le Stade français ne pouvait passer à côté de l’événement sous peine de terminer sa saison dans l’anonymat le plus complet. Dès lors, les cadres ont pris les commandes. Expérience payante, notamment en mêlée fermée où les partenaires de Rodrigo Roncero ont fait de gros efforts pour prendre le dessus sur des Montpelliérains en manque de rythme. Paris est alors revenu au score pour s’imposer avec quatre essais marqués. "Nous avons réagi en respectant l'adversaire et au final nous nous imposons. Ce n’était pas notre meilleure performance mais on a quand mis quatre essais pour un seul encaissé", précisait Cheika.

Deux matchs contre Clermont

Difficile pour les joueurs de sauter de joie après leur qualification pour les demi-finales. "Les joueurs étaient tristes de n’avoir pas joué à leur niveau", soulignait Cheika. Paris ne s’est pas rassuré et les doutes hantent les esprits des joueurs. Leur fébrilité et leur passivité en sont des exemples flagrants. Le Stade français se doit de relever la tête au plus vite. Samedi, c’est une affiche de gala qui lui est proposée en championnat avec la réception au Stade de France de Clermont. Un champion de France qu’il retrouvera en demi-finale du Challenge le 29 avril. Pour la rencontre la plus importante de la saison. Michael Cheika se veut confiant: "Si on montre le même courage et le même esprit, on a nos chances."

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?