Goze : "Fontès était un homme libre"

"Je suis extrêmement touché par la disparition de René Fontès, triste et ému. Sidéré. Je pense à son épouse, à ses filles et à ses proches. Nous étions proches depuis de nombreuses années, nous nous téléphonions quasiment tous les jours et il m’était d’un précieux conseil. En tant que doyen du comité directeur de la LNR, René me remplaçait même lors des cérémonies officielles auxquelles je ne pouvais assister. J’avais une totale confiance en lui, un profond respect et une très forte amitié. Nous étions liés depuis 2009, quand les clubs que nous présidions (Perpignan et Clermont) s’étaient affrontés en finale. À l’époque, le protocole voulait que les présidents accueillent les joueurs sur le terrain avant la finale, chacun à un bout du tapis rouge… Nous avions attendu un long moment et, finalement nous nous étions rapprochés en nous donnant l’accolade. L’Usap l’avait emporté et, l’année suivante, Clermont s’était imposé. Ce lien nous est toujours resté très fort entre nous. Il va terriblement manquer au rugby et à la Ligue, où sa parole, souvent pertinente, était écoutée par l’ensemble des présidents et des dirigeants. René était respecté, c’était un sage qui comptait beaucoup. Il était libre, n’avait pas d’intérêts personnels à défendre. Sa démarche s’inscrivait au service de la collectivité et du rugby. Ensemble, nous parlions de tout : de politique, de l’actualité, de sa commune, de l’avenir du rugby qu’il aimait tant..."