Cardio versus Muscu

Par Rugbyrama
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La préparation du joueur de rugby requiert le développement simultané de force et d’endurance (Duthie et al., 2003) et nécessite la combinaison d’efforts antagonistes pouvant provoquer une interférence ou un conflit physiologique (Robineau, 2013), neuro-musculaire et métabolique.

Avec Foodspring.

Le "cardio" pour l’endurance, la "muscu" pour la force

La musculation permet de tonifier les muscles, d’améliorer le contrôle neuro-musculaire des mouvements de même que la posture. Selon les objectifs poursuivis (hypertrophie, Force, puissance), les exercices diffèrent. Ce sont toujours des mouvements brefs que l’on répète.

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Par ailleurs, les exercices longs à intensité moyenne (footing, vélo, rameur, natation, step), ou bien les exercices intenses de courte durée et répétés (HIIT) permettent de développer l’endurance, c’est à dire la capacité à soutenir un effort et/ou à le réitérer en absence de fatigue. La musculation et l’endurance poursuivent donc des objectifs très différents et imposent par conséquent des adaptations radicalement opposées à l’organisme.

L’interférence dans le développement des qualités de force et d’endurance

Les premiers protocoles expérimentaux mis en place pour étudier les mécanismes de cette interférence ont d’abord montré des résultats très contrastés : le travail de la force limitant le développement de l’endurance ou bien, le travail de l’endurance limitant le développement de la force, ou encore aucun impact sur la force, ou sur l’endurance, ou sur les deux à la fois. Depuis les années 2000, les résultats se sont affinés et convergent. Ils montrent que cardio et musculation sont compatibles !

Entrainement combiné cardio/musculation mis à l’honneur

Plusieurs travaux montrent que l’endurance participe indirectement à la prise de masse musculaire (Lundberg et al., 2013, Kazior et al., 2016). L’association du travail de la force et de l’endurance est donc possible et donne de bons résultats à condition de respecter quelques règles :

  • D’abord la musculation et ensuite le cardio-training. En effet, Il n’est pas recommandé d’entamer une séance de musculation avec des muscles déjà fatigués par une séance d’endurance.
  • S’accorder suffisamment de temps de récupération. Robineau (2013) a montré que 24 heures de récupération entre les séances donnaient de meilleurs résultats que 12 heures.

Références :

· Lundberg et al. (2013). Aerobic exercise does not compromise muscle hypertrophy. Response to short term resistence training. J Applied Physiology.

· Duthie et al. (2013). Applied physiology and game analysis of rugby union. Sports Med. 2003;33(13):973-91.

· Kazio et al. (2016).Endurance exercise enhances the effects of strength training on muscle fiber size and protein expression of Akt and mTor. Plos One 11 (2).

· Robineau (2013). Gestion des interférences liées au développement des qualités énergétiques et neuromusculaires. Thèse de Doctorat de l’Université de Grenoble.

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