Trey : "Une attractivité qui renaît"

Par Rugbyrama
  • BPI - Benoit Trey, président du Blagnac rugby
    BPI - Benoit Trey, président du Blagnac rugby
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FÉDÉRALE 1 - C'est non sans fierté que le président de Blagnac nous présente son club et ses atouts. En bonne posture chez les hommes en Fédérale 1 et dans l'élite féminine, le club de Benoit Trey impressionne. Ce dirigeant d'entreprise nous explique comment il a créé ce modèle de réussite en seulement deux ans de gouvernance. Sans négliger la dimension éthique et sociale de son club.

Rugbyrama : Qu'est-ce qui distingue Blagnac des autres équipes du même calibre ?

Benoit Trey : D'abord, Blagnac c'est un projet commun à toutes les catégories d'âge du club. Seniors, jeunes et filles sont tous sous le même dispositif nommé Cap 2022 que l'on a lancé avec l'actionnaire principal Fred Michalak et le manager sportif Christophe Deylaud. Celui-ci gère le domaine sportif à tous les niveaux pour créer une véritable identité de jeu blagnacaise. Ensuite, on a à cœur de valoriser la formation française, c'est pourquoi nous comptons dans nos rangs un seul joueur étranger afin de promouvoir les jeunes de notre centre de formation.

Quel est l'intérêt porté aux rugby féminin ?

B.T. : À Blagnac, les filles sont placées au même niveau d'accompagnement que les garçons. Elles disposent des mêmes installations et ont donc accès au terrain d'honneur et aux salles de musculation. Elles disposent aussi des mêmes services médicaux. La parité est très importante pour nous.

En dehors du sportif, quels sont les axes de ce projet que vous portez ?

B.T. : Il y a le domaine social/sociétal. On considère que le rugby doit élargir ses frontières, on a donc opéré un déploiement en milieu scolaire pour y réintégrer la balle ovale. Pour cela nous avons embauché des éducateurs intervenant dans les tranches d'âges allant du primaire jusqu'au lycée. Outre la réinsertion du rugby dans les écoles c'est aussi un moyen de dénicher des talents pour le club.

Comment un club tel que le vôtre parvient à survivre financièrement ?

B.T. : En diversifiant nos ressources comme nous l'avons fait en privatisant le stade pour pouvoir le louer, de même que notre club house sert à des entreprises aussi bien qu'à des privés. En deux ans on est aussi passés de 150 à 250 entreprises partenaires. On voit renaître une attractivité que l'on avait un peu perdue.

Propos recueillis par Quentin Put

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