Tingaud : "Je ne sais plus quoi dire devant un tel désastre"... Le Top des Déclas du week-end

Par Rugbyrama
  • Le président d'Agen, Alain Tingaud - 2015
    Le président d'Agen, Alain Tingaud - 2015
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Alain Tingaud dépité devant la situation d'Agen, le président des Dragons catalans charge l’arbitrage... Voici le Top des Déclas du week-end !

Je ne sais plus quoi dire devant un tel désastre

S’il s’est dit prêt à revenir au sein de l’organisation agenaise, l’ancien président Alain Tingaud s’est également montré très attristé par la situation du SUA LG : "Il n’y a plus de mot. C’est pour cela que je ne sais plus quoi dire devant un tel désastre. On est dans une situation où le club est passé en peu de temps d’une montée en Top 14 aux portes de la Nationale. Et clairement, je pense que la partie sportive est la partie émergée de l’iceberg. Le club a, je pense, d’autres soucis. En termes d’organisation, de visibilité, de crédibilité, communication… La situation n’est pas bonne du tout. J’ai été à la tête de ce club pendant 11 ans, donc ça me touche beaucoup. J’ai du mal à assimiler que l’on ait pu tomber aussi bas. Agen est une institution."

L’ancien président du SUA LG est prêt à remettre les mains dans le cambouis. Il souhaite rencontrer le maire d’Agen et Jean-François Fonteneau pour sauver le club en péril. Selon lui, c’est maintenant ou jamais.https://t.co/UBzuo5oqAZ

— RUGBYRAMA (@RugbyramaFR) October 10, 2021
Tant que je serai président des Dragons Catalans, je ne jouerai plus jamais une finale de Super League tant que nous n’aurons pas trois arbitres australiens

Le président des Dragons catalans Bernard Guasch a chargé l’arbitrage au lendemain de la défaite de son équipe en finale de Super League, samedi, à Old Trafford. "Tant que je serai président des Dragons Catalans, je ne jouerai plus jamais une finale de Super League tant que nous n’aurons pas trois arbitres australiens. Je suis furieux, à un moment donné je dis stop ? Je voulais être gentleman, parce que j’ai beaucoup de respect pour cette compétition. Je suis fier d’avoir vécu ces trois journées extraordinaires à Old Trafford comme savent les organiser les Anglais. Mais j’ai revu le match et je me dis que je ne peux pas laisser passer ça, sans réagir et prendre une décision", a déclaré Bernard Guasch.

Si on continue comme ça, on n'ira pas très loin

Vainqueurs sans convaincre de Perpignan dans leur antre de Paris La Défense Arena, Gaël Fickou et les Racingmen ont du boulot en vue des prochaines semaines. Après la rencontre, le trois-quarts centre international espérait une remise en question, et pointait du doigt le manque d’agressivité des Franciliens : "Un mec qui n'a pas fait le dernier ruck, un autre qui est en retard... Il a manqué trop de choses […] Chacun doit se remettre en question. Si je crie mais que le mec veut pas se bouger, il ne fera rien. Il nous faut simplement prendre conscience que si on continue comme ça, on n'ira pas très loin en championnat. On se qualifiera peut-être mais on ira pas loin, non … Si on ne met pas la tête, on ne gagnera rien…"

Il n’y a pas de hiérarchie. Si les jeunes sont meilleurs que les autres, ils joueront.

Le manager lyonnais Pierre Mignoni avait procédé à un large turnover afin d’affronter le Biarritz à Aguiléra. Le scénario de la rencontre lui a donné raison, puisque le LOU s’est largement imposé en terres biarrotes (40 à 5).

Il l’assure : son équipe doit être compétitive lors de chaque rencontre, peu importe le XV aligné : "J’ai fait des changements suite à ce qu’on avait prévu. Pour moi, il faut qu’on grandisse en tant qu’équipe par rapport à ça. C’est ce que j’ai dit aux joueurs avant le match. Aujourd’hui, si on veut faire quelque chose dans ce championnat, il faut qu’on passe un cap. Quels que soient les joueurs qui sont alignés, il faut faire des performances sur le terrain. […] Les jeunes sont là pour bousculer la hiérarchie et je le répète, il n’y a pas de hiérarchie. Si les jeunes sont meilleurs que les autres, ils joueront. Point barre. C’est pareil pour tous les postes et tout le monde."

On dirait que nous n’avions pas envie de jouer avec le ballon

Après la lourde défaite du Biarritz olympique à domicile (5-40), le capitaine Steffon Armitage a regretté un inhabituel manque d’envie au sein des rangs biarrots : "Nous sommes tombés face à une équipe qui avait plus envie que nous. Je n’ai pas envie de trouver des excuses bêtes et qui ne servent à rien. Nous n’avons pas été à la hauteur, c’est tout. Lyon a été meilleur. Nous allons regarder le match à la vidéo. En ce moment, nous sommes là (il montre en bas). La semaine prochaine, nous devrons être en haut. Là, je suis dégoûté. Je sais que ce n’était pas le vrai visage du BO. On dirait que nous n’avions pas envie de jouer avec le ballon. Ce n’était pas nous, car nous sommes une équipe qui aime toucher le ballon, le garder et prendre du plaisir. Aujourd’hui, c’était différent. Ce n’était pas notre jour. On ne peut pas jouer comme ça face aux très bonnes équipes, sinon, on va se faire tuer tout le temps."

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