Ntamack : "Maintenant, on peut rêver"

  • Tournoi des Six Nations 2022 - Romain Ntamack (France) face au pays de Galles
    Tournoi des Six Nations 2022 - Romain Ntamack (France) face au pays de Galles
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TOURNOI DES 6 NATIONS 2022 - Samedi soir, Romain Ntamack sera une nouvelle fois le meneur de jeu des Bleus, au stade de France. Il revient aujourd'hui sur ce que représenterait un grand chelem à ses yeux...

Romain, vous disiez après la victoire au pays de Galles que la pression entourant la dernière levée du Tournoi des 6 Nations devait être "positive". Que vouliez-vous dire, au juste ?

Il faut aborder chaque grand événement avec à la fois de la légèreté et de l'envie. Ce groupe sait transformer la pression en un sentiment positif et sort toujours des grands matchs au bon moment.

L'Angleterre est-elle un adversaire particulier, à vos yeux ?

Non, pas sépcialement. On parle beaucoup du Crunch mais je l'aborde de la même façon que les autres matchs. Néanmoins, ce sera un vrai choc : les Anglais sont très durs à battre et cela se confirmera ce week-end, j'en suis persuadé.

Au début de la compétition, le grand chelem était un mot tabou pour vous. Vous autorisez-vous à en parler, désormais ?

Oui. On se permet d'en parler parce que c'est une finale. On évoque aujourd'hui ce mot ans complexe ; on sait où on veut aller. Au début de la compétition, il fallait aborder les matchs sereinement, les prendre les uns après les autres sans brûler les étapes. Maintenant, on peut rêver.

Vous avez disputé dans votre carrière plusieurs finales avec le Stade toulousain. Cette expérience des grands matchs peut-elle être utile, samedi soir ?

Cela n'a rien à voir. On a tous vécu des grands matchs dans nos clubs mais c'est la première fois que ce groupe va vivre une finale. Mais on vit notre semaine sans complexe. On discute, on rigole... Pour l'instant, on est tranquille mais on montera en puissance au fil de la semaine et notamment lorsque nous retrouverons Paris.

Vous attendez-vous à ce que les Anglais vous provoquent, au Stade de France ?

Nous prenons du recul sur ce qu'il se dit autour de l'évènement. On reste dans notre coin, on fait juste nos matchs. Les provocations à l'extérieur nous laissent froids. Le chambrage, ça fait juste partie du jeu, au niveau international.

Le Stade de France, longtemps considéré comme froid, est semble-t-il métamorphosé depuis quelques mois. En avez-vous conscience ?

Oui. Depuis la tournée d'automne, on sent bien que le public est derrière nous. Ca décuple notre volonté de gagner et de leur faire plaisir. […] Le Stade de France sera en ébulition, samedi soir.

Que pouvez-vous nous dire du travail réalisé par Fabien Galthié en équipe de France ?

Il apporte toute son expérience, toute son expertise du haut niveau. Il est pointilleux sur des choses dont les joueurs n'avaient pour la plupart jamais entendu parler, avant. Il a regardé ce qui se faisait ailleurs avant de créer sa propre méthode. Tout le monde adhère à son projet, ici.

Quelle opinion avez-vous de Marcus Smith, l'ouvreur de l'équipe d'Angleterre ?

C'est un très bon joueur qui est en train d'exploser avec le XV de la Rose. Il fait aussi de grosses prestations avec les Harlequins, son club. Il y a d'autres joueurs doués autour de lui mais il a su, c'est indéniable, amener un degré de folie dans le jeu anglais.

Qu'est-ce que représenterait une victoire dans le Tournoi, à vos yeux ?

Ce serait une étape. Avoir un titre, c'est ce que nous avons coché depuis le début du mandat de Fabien (Galthié). Ca validerait le travail réalisé depuis trois ans et récompenserait tout le monde, tous les joueurs qui sont passés à Marcoussis.

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