Et si Fickou était l’homme clé de France – Ecosse ?

  • Gaël Fickou (XV de France)
    Gaël Fickou (XV de France)
  • Gaël Fickou (France) sur la pelouse du Stadio Olimpico
    Gaël Fickou (France) sur la pelouse du Stadio Olimpico
Publié le Mis à jour
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6 NATIONS 2021 - Positionné à l’aile, à la place de Teddy Thomas, l’habituel trois-quarts centre du XV de France pourrait bien jouer un rôle déterminant dans le plan de jeu des Bleus. Notamment en défense, où les ailiers écossais lui réserveront une soirée animée. Mais plus que jamais, Gaël Fickou est devenu incontournable.

Ce n’est pas un choix anodin, surtout quand on pique la place de Teddy Thomas. Vendredi soir, sur la pelouse du Stade de France (21 heures), Gaël Fickou débutera la rencontre face aux Ecossais… à l’aile. Le joueur du Stade Français Paris, qui fêtera à l’occasion de ce match ses 27 ans, connaît bien le poste pour l’avoir déjà occupé aussi bien en club qu’en équipe nationale. Et son rendement le long de la ligne de touche a souvent répondu aux attentes. "La mobilité, la disponibilité de Gaël Fickou nous ont conduit à faire ce choix, Il nous fallait aussi densifier les couloirs face à des joueurs très athlétiques", a expliqué le sélectionneur Fabien Galthié, mercredi, lors de l’annonce de son équipe.

Echapper aux crochets de Darcy Graham

Si Damian Penaud aura le "plaisir" de défendre sur Duhan van der Merwe (1,93m, 105 kg), Fickou pourrait bien être amené à museler le joueur d’Edinburgh Rugby, natif d’Afrique du Sud, auteur de trois essais dans cette édition du Tournoi des Six Nations. Mais le futur trois-quarts centre du Racing 92 devra surtout échapper aux crochets et aux accélérations de Darcy Graham (23 ans). Un ailier de poche (1,76m, 84 kg), déterminant depuis trois saisons avec le XV du Chardon. "L'Ecosse est une équipe redoutable qui joue sa deuxième place et va venir avec beaucoup d'intentions. Ce sont toujours des matchs compliqués, mais je pense qu'on peut aussi les faire douter, donc ça va être une belle opposition ", a prévenu dans la semaine Gaël Fickou.

Au jeu des chaises musicales, et des changements en cours de match, Fickou pourrait retrouver son poste de prédilection, au centre, et devoir ainsi maîtriser la paire Sam Johnson – Chris Harris qui met souvent en difficulté les défenses adverses. " A ce niveau, chaque joueur est dangereux, donc on l'habitude de jouer contre des grands joueurs. Ce week-end, c'était la paire Davies-North, le week-end d'avant, c'était Farrell-Slade, le niveau continue d'être présent et on sait que l'on doit se préparer en conséquence ", glisse le leader de la défense tricolore.

Sur le terrain, Gaël est au sommet. C’est un élément incontournable de l’équipe

Aujourd’hui, Gaël Fickou est un élément indispensable à la cohésion du collectif tricolore. Il suffit, pour s’en rendre compte, d’écouter un Charles Ollivon dithyrambique. " Gaël est clairement un élément incontournable de l’équipe. Il amène énormément au quotidien. Sur le terrain, il est au sommet. Personnellement, il m’amène énormément. Pour être franc avec vous, et ce n’est pas qu’avec moi, tous les joueurs peuvent s’appuyer sur lui parce qu’il a cette capacité d’écoute. Il a le don de lui. Il donne tous les jours énormément. Il ne parle pas outre mesure mais quand il parle, tout le monde l’écoute. C’est également un relais avec les coachs. Il a une relation particulière avec Shaun (Edwards). C’est un pilier de l’équipe sur lequel tout le monde peut s’appuyer, moi le premier ", insiste le capitaine du XV de France.

Gaël Fickou (France) sur la pelouse du Stadio Olimpico
Gaël Fickou (France) sur la pelouse du Stadio Olimpico
J'ai mangé mon pain noir avec l'ancienne génération

Pour le joueur le plus expérimenté du groupe France (62 sélections), un sacre effacerait des années de purgatoire. "Les années précédentes, on a connu beaucoup de difficultés à gagner des matchs, on a énormément perdu. Cela n'a pas été simple mais aujourd'hui, on gagne à nouveau. On va se donner à 200% pour ramener à la maison. Après, il ne faudra pas tout mélanger, se concentrer d'abord sur la victoire ", souligne l’ancien toulousain. Et de conclure : " J'ai mangé mon pain noir avec l'ancienne génération…".

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