95 % de plaquages réussis : les Bleus ont bâti un mur

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Avec 95 % de réussite au plaquage, les Bleus ont fait preuve d'une efficacité défensive rare. En fer de lance, on citera la prestation surhumaine du deuxième ligne Bernard Le Roux (23/24), que l'on vit parfois enchaîner trois plaquages en moins de 20 secondes, ou encore le centre Gaël Fickou (18/19), récemment nommé capitaine de la défense par Shaun Edwards. Mention spéciale aussi à la troisième ligne tricolore Cros-Alldritt-Ollivon, qui a signé un sans-faute en défense.

23

Mis sous pression par la défense des Bleus, les Anglais se sont montrés inhabituellement maladroits. En effet, ils ont terminé la rencontres avec pas moins de 23 fautes de main, parmi lesquelles on dénombre 11 mauvaises passes. A ce triste palmarès, c'est l'arrière George Furbank qui se démarque avec trois en-avant, suivi par son capitaine Owen Farrell qui en a commis deux.

8

Une fois encore, le demi de mêlée tricolore a montré toute l'étendue de ses qualités de duellistes. Le neuf toulousain a terminé la rencontre en totalisant huit défenseurs battus. Plus que tout autre joueur du XV de France. Il fut si précieux aux Bleus et surtout si constant dans son effort que le staff n'a même pas pu le remplacer, laissant Baptiste Serin sur le banc.

65

Bien que victorieux, le XV de France a été largement dominé territorialement : en effet les Anglais ont passé 65 % de la rencontre dans le camp français, et ont tenu le ballon pendant 57 % du temps. Les Anglais ont même passé 8'35'' dans les 22 mètres de l'équipe de France, contre seulement 1'35'' pour les coéquipiers de Charles Ollivon. Une domination aidée par les errements des Bleus en touche (quatre ballons perdus) mais gâchée leur innombrables fautes de main.