Ibanez, Edwards, Labit... Le staff des Bleus raconte le Tournoi de l’intérieur

  • Fabien Galthié, Raphael Ibanez et le staff du XV de France
    Fabien Galthié, Raphael Ibanez et le staff du XV de France
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TOURNOI DES 6 NATIONS 2020 - Du Stade de France à Murrayfield, du Crunch inaugural à un épilogue écossais douloureux, le staff des Bleus nous fait revivre de l’intérieur le Tournoi des 6 Nations 2020. Vite, une suite !

L’"ère Galthié" prend ses racines à Nice ; loin, très loin des plaisirs divers que colporte par nature le mitard de "Marcatraz", en plein mois de janvier. Au bord de la Méditerranée, on fait connaissance avec les codes du nouveau sélectionneur : le huis clos disparaît, le culte du secret avec. Sous Galthié, les entraînements ouverts au public le sont vraiment, dans le sens où ils lèvent le voile sur la compo à venir, donnent une indication claire sur le plan de jeu des Bleus et ne consistent plus, in fine, en l’infâme enchaînement de "cercles" (le cercle de la réflexion, du "remontage de pendule" ou celui de la renonciation…) qui symbolisa l’essentiel de l’ère Novès.

Sur la Riviera, on fait aussi connaissance avec Shaun Edwards, le mont pelé du Nord de l’Angleterre, plus familier du brouillard de Warrington que de la lumière de la Côte d’Azur. Cet ancien treiziste est reconnu comme l’un des meilleurs techniciens du moment et, comme l’avait fait Pierre Villepreux dans les années 80, a donc choisi de franchir la Manche pour aider le "old enemy" à bâtir une nouvelle armée. Mais pourquoi n’a-t-il jamais été recruté par l’Angleterre, au juste ? "En 2006, dit-il, Andy Robinson m’a offert un contrat. Mais je venais de perdre mon jeune frère (dans un accident de la route, N.D.L.R.), j’étais entraîneur des Wasps à l’époque et ce job agissait sur moi comme une thérapie. J’ai donc demandé son avis à ma mère, elle m’a dit : "Tu n’es probablement pas encore prêt pour l’équipe d’Angleterre, mon fils." Je l’ai écoutée."

À Nice, les Tricolores s’adaptent rapidement aux nouvelles méthodes d’entraînement. Les premiers signaux envoyés par les coéquipiers sont encourageants, bien plus que ceux que renvoyait vers le staff le dernier groupe France. Laurent Labit, l’entraîneur des trois-quarts, analyse : "Malgré la hauteur de la montagne, malgré l’importance du crunch, on sent les joueurs déterminés, confiants. À l’entraînement, ça coule bien, c’est beau, c’est bon. C’est très différent, aussi, de ce que nous avons connu en Coupe du monde : au Japon, on avait eu affaire à une génération différente ; les joueurs avaient été surpris de ce qu’on leur avait proposé à l’entraînement : pour certains d’entre eux, cela avait été un choc."

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