La fin du Tournoi en clair ?

  • Tournoi des 6 Nations 2012 - Joe Maso (France) lors d'une conférence de presse
    Tournoi des 6 Nations 2012 - Joe Maso (France) lors d'une conférence de presse
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TOURNOI DES 6 NATIONS - Début septembre, nos confrères du Times annonçaient que "CVC-Capital Partners" était sur le point de s’emparer des droits commerciaux du Tournoi des 6 Nations et des tournées. De fait, ce fonds d’investissement, l’un des plus puissants au monde, rachète une à une les compétitions professionnelles du rugby européen. Faut-il s’en inquiéter ou s’en réjouir ?

Morceau par morceau, "CVC-Capital Partners" rachète à coups de millions d’euros le rugby professionnel. Pour l’instant, le gigantesque fonds d’investissement détient 27 % du championnat d’Angleterre, est sur le point d’acquérir 24 % de la Ligue celte, 15 % du Tournoi des 6 Nations et en l’état, il ne peut donc décider seul de l’avenir du rugby européen. Mais au rugby comme ailleurs, quand un puissant actionnaire cause, on l’écoute.

Fin 2019, "CVC" a donc injecté 200 millions d’euros dans le Premiership. Il est sur le point d’en mettre tout autant dans le Pro 14 pour diriger - ou tout comme - la Ligue celte. Récemment, le Times annonçait enfin que le fonds d’investissement était entré au capital de la société commerciale du Tournoi des 6 Nations en échange d’un chèque de 340 millions d’euros, s’octroyant ainsi les droits commerciaux de la compétition. Si l’information se confirmait dans les jours à venir - et elle le sera, la société des 6 Nations ayant récemment annoncé qu’elle ne négociait plus qu’avec un seul partenaire - "CVC" deviendrait de facto un acteur majeur du rugby européen.

À court terme, le Tournoi des 6 Nations pourrait, quant à lui, disparaître des chaînes publiques d’outre-Manche et d’Italie pour être vendu par packages à des plateformes de "streaming" (retransmission via internet) ou de grandes chaînes privées. La France, elle, est protégée par une loi qui impose la diffusion de la compétition européenne reine sur chaîne nationale et gratuite. Ce qui ne devrait toutefois pas endiguer l’appétit de CVC. À ce jour, le Top 14 est donc la dernière compétition majeure du continent européen à échapper à l’appétit du géant. Mais jusqu’à quand ?

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— Midi Olympique (@midi_olympique) November 4, 2019
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