Galthié ne veut pas s’amuser à faire tourner

  • 6 Nations 2020 - Fabien Galthié (XV de France)
    6 Nations 2020 - Fabien Galthié (XV de France)
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TOURNOI DES 6 NATIONS 2020 - Au lendemain de la victoire face à l’Angleterre (24-17), Fabien Galthié et Raphaël Ibanez ont souligné l’investissement de leurs joueurs. Le sélectionneur a rappelé à plusieurs reprises sa volonté d’installer une équipe sans céder à la tentation du turnover.

Un brin chambreur avec ses chaussettes à l’effigie de l’Union Jack, Fabien Galthié, assis aux côtés de Raphaël Ibanez dans un salon de l’hôtel Pullman à proximité de la tour Eiffel, a savouré la victoire de son équipe. Pas de débrief vidéo ou de nuit blanche pour analyser ce France-Angleterre (24-17). Non, le sélectionneur tricolore a profité au maximum de ses proches, à l’instar du staff, pour partager ce succès de prestige. "Ce sont des impressions qui dominent. Nous n’avons pas de certitudes, nous avons des convictions", a lancé le sélectionneur des Bleus satisfait de voir que ses troupes ont répondu à l’intensité et l’exigence du très haut niveau. "C’est une œuvre collective. Nous avons pris le parti de travailler sur la qualité des joueurs, sur leurs points forts. C’est notre file rouge, nos qualités, ce qui amène aujourd’hui les joueurs à être en équipe de France. Notre objectif est de gagner vite des matchs. On va afficher nos ambitions. Le reste viendra de notre implication", a-t-il rappelé.

On souhaite que l’équipe de France soit l’incarnation d’un investissement

Pour leurs premiers pas à la tête du XV de France, les deux anciens coéquipiers sous la tunique frappée du Coq ont bénéficié d’une préparation rêvée, à Nice. "Chaque match peut apporter son lot de questions. Nous avons eu dix jours pour préparer ce match avec les joueurs. Et deux mois avec l’encadrement technique. Ça fait beaucoup de temps de préparation. Cette somme de détails nous a permis d’avoir une issue heureuse", souligne Raphaël Ibanez. Dès dimanche, face à l’Italie (16 heures), les Bleus devront toutefois éviter ce relâchement chronique des équipes latines. "On souhaite que l’équipe de France soit l’incarnation d’un investissement. Le prochain challenge, c’est d’être capable sur une période plus courte de se projeter vers le match contre l’Italie. Il est crucial que les 48 prochaines heures soient bien négociées par l’équipe en terme de préparation, de régénération pour rebondir", prévient le manager tricolore.

Les sélections valent de l’or

Pour défier la Squadra Azzurra, "un rendez-vous très excitant" dixit Fabien Galthié, le sélectionneur peut-il être tenté de modifier son équipe ? D’ouvrir son XV de départ à la concurrence ? "On ne parle pas de concurrence, on parle d’émulation, de coopération, coupe-t-il. S’il y a des joueurs qui ont sorti des matchs de ce calibre-là, c’est parce qu’ils sont accompagnés par des joueurs au même poste qui les poussent durant la semaine pour être plus performant. L’idée est de construire une équipe. Les sélections valent de l’or, c’est l’idée maîtresse. Construire une équipe, caper les joueurs, les faire monter en compétence. Une sélection, elle a un prix très fort. Tourner pour tourner, ce n’est pas la stratégie. Modifier un petit peu la composition de l’équipe pour avoir une vision, apporter quelque chose de différent à notre organisation, améliorer des points clés, oui. Mais s’amuser à tourner, non." Fabien Galthié révèlera son équipe vendredi, à 14 heures.

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