Thérapie à l'irlandaise

  • 6 Nations 2019 - Les Bleus après leur match face à l'Irlande
    6 Nations 2019 - Les Bleus après leur match face à l'Irlande
  • 6 Nations 2019 - Louis Picamoles (France)
    6 Nations 2019 - Louis Picamoles (France)
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TOURNOI DES 6 NATIONS 2019 - Restés à Dublin pour préparer l'Italie au lendemain de leur défaite à l'Aviva stadium, les Bleus sont en quête de fraîcheur, loin de la routine de Marcoussis.

Habituellement, l'équipe de France plie les gaules le lendemain des matchs. Direction l'aéroport le plus proche, puis le CNR de Marcoussis immédiatement de retour en France, pour basculer vers l'échéance suivante.

Cette fois, Jacques Brunel et ses dirigeants ont décidé de procéder autrement. Installés au Merrion hôtel de Dublin depuis vendredi dernier et leur arrivée en Irlande, deux jours avant le match, les Bleus y ont conservé leurs quartiers. Une question de logistique, tout d'abord : en enchaînant une rencontre le dimanche avec une autre, en Italie, le samedi, la semaine de préparation était déjà écourtée d'une journée. Repasser par l'Île-de-France avant de repartir pour Rome signifiait donc une nouvelle perte de temps et d'énergie.

6 Nations 2019 - Louis Picamoles (France)
6 Nations 2019 - Louis Picamoles (France)

En restant à Dublin, les Bleus se sont préservé une journée de travail supplémentaire. Ils ont aussi pu s'éloigner un peu du train-train de Marcoussis, où les joueurs sont nombreux à confier qu'ils s'ennuient parfois ferme. "On gagne en temps de préparation, en s'évitant une journée supplémentaire de voyage. Ça casse aussi la routine, on change d'air. Cela fait du bien de voir autre chose" assure Louis Picamoles à ce propos.

Vous me faites chier : 20 pompes pour tout le monde !

Lendemain de match, la journée de lundi fut consacrée, comme d'habitude, à de la récupération et le travail débriefing vidéo du match à l'Aviva stadium. "Tout le monde a pu voir à quel point on avait été dominés en première période, dans l'incapacité à sortir de notre camp. Tout le monde l'a vu dès dimanche, de l'extérieur. Nous, on l'a vécu de l'intérieur. Désormais, on a aussi pu le voir avec un regard extérieur" raconte Yoann Huget. "À nous de trouver les solutions".

Elles sont rares. Passé avant lui en conférence de presse, Louis Picamoles en pointait quelques-unes. "Nous n'avons pas fait tout ce qu'il fallait, sur le terrain. Le staff l'a pointé du doigt dans son debriefing. Trop d'indiscipline, des mauvaises sorties de camp, des ballons trop vite abandonnés. C'est notre bilan et il n'est pas bon. C'est là-dessus qu'il faut qu'on travaille".

Ce travail, ils l'ont débuté ce mardi. Après une séance de physique le matin, les Bleus ont pris la route des installations du Wanderers FC, un club de Dublin basé à une petite dizaine de minutes de leur hôtel.

A quelques encablures du RDS Stadium où se produit habituellement le Leinster, dans le sud de la capitale irlandaise, les Français ont finalement basculé sur la rencontre à Rome, ce mardi. En commençant l'entraînement par un coup de gueule : lors d'un échauffement conduit par Philippe Doussy, l'entraîneur à la technique individuelle et qui leur proposait des exercices de manipulation du ballon (passes sur un pas puis volleyées ou en chistera ; passage du ballon dans le dos ou entre les jambes...) les ballons sont tombés. Beaucoup. Jusqu'à la première colère du jour : "Vous me faites chier : 20 pompes pour tout le monde !". Il serait effectivement temps de se réveiller.

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