Veillées d'armes

  • Jacques Brunel (XV de France)
    Jacques Brunel (XV de France)
  • Baptiste Serin (France)
    Baptiste Serin (France)
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Vendredi, en fin d'après-midi, les hommes de Jacques Brunel ont posé le pied à Edimbourg et préparent le deuxième acte du Tournoi dans une relative sérénité. En face, on leur promet pourtant la guerre...

C'est hier soir, aux abords de 18 heures et avec près de quarante-cinq minutes de retard que les Tricolores ont posé le pied à Edimbourg. Cinq degrés, un vent à décorner un cocu mais des conditions climatiques somme toute agréables, en comparaison aux averses de neige ayant recouvert Marcoussis d'un épais manteau blanc, cette semaine. En Ecosse, le cadre météo ne devrait d'ailleurs pas changer jusqu'à demain, promettant un spectacle un tantinet plus débridé que le pancrace de samedi dernier, sous les trombes d'eau de Saint-Denis.

Baptiste Serin (France)
Baptiste Serin (France)

Après avoir posé leurs valises dans le somptueux hôtel Balmoral de la deuxième ville la plus peuplée d'Ecosse (800 000 habitants), les coéquipiers de Guilhem Guirado ont vaqué à leurs occupations et se retrouveront cet après-midi à 15 heures, pour le traditionnel entraînement du capitaine, sur la pelouse de Murrayfield. Si les Bleus semblent préparer leur deuxième rencontre du Tournoi dans un climat plutôt serein, les Ecossais, sèchement battus par les Gallois la semaine dernière (34-7), ont quant à eux sonné lé révolte au moment d'accueillir sur leur sol la dixième nation mondiale. "Nous n'avons pas été nous-mêmes à Cardiff, expliquait dernièrement le sélectionneur Gregor Townsend. Nous n'avons pas été précis, avons manqué d'agressivité, de rigueur, d'adresse. Globalement, il n'y a rien à conserver de ce match là. Nous nous devons donc aujourd'hui de rebondir et, en ce sens, cette rencontre face à la France sera capitale".

Outre Manche, les boys de l'ancien ouvreur de Brive, Castres et Montpellier assurent craindre la puissance de la mêlée tricolore, les quintaux imposants de Vahaamahina et Tauleigne, ou encore l'abattage de Wenceslas Lauret dans les zones de contact. Discours de circonstance ou crainte réelle ? La réponse est semble-t-il imminente...

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