Picamoles, un exil anglais déjà payant

  • Louis Picamoles (XV de France) face à l'Angleterre - 5 février 2017
    Louis Picamoles (XV de France) face à l'Angleterre - 5 février 2017
  • Louis Picamoles (XV de France) - 4 février 2017
    Louis Picamoles (XV de France) - 4 février 2017
  • George North (pays de Galles) - 5 février 2017
    George North (pays de Galles) - 5 février 2017
  • Sergio Parisse - Italie
    Sergio Parisse - Italie
  • Stuart Hogg (Écosse) - 4 février 2017
    Stuart Hogg (Écosse) - 4 février 2017
Publié le
Partager :

6 NATIONS - Son départ en Angleterre semble déjà avoir fait le plus grand bien à Louis Picamoles. On aborde aussi dans notre humeur du week-end l'exemplarité de George North ou le cas problématique de l'Italie.

L’histoire du week-end

L'histoire, c'est celle d'un homme qui a quitté l'été dernier son confort toulousain pour aller se remettre en question de côté de l'Angleterre. À 30 ans, Louis Picamoles a tenté le pari anglais à Northampton. Loin de ce Top 14 qui s'auto-proclame "meilleur championnat du monde". Pourtant, force est de constater que non seulement le rugby anglais domine l'Europe mais que le numéro 8 tricolore a déjà évolué au contact de nos meilleurs ennemis.

Louis Picamoles (XV de France) - 4 février 2017
Louis Picamoles (XV de France) - 4 février 2017

J'apprend des choses différentes là-bas, qui m'ont permis d'évoluer, expliquait celui qui est surnommé "l'Iceberg" chez les Saints dimanche soir sur le plateau de Stade 2. Ce qui ne fait aucun doute quand l'on voit son match à Twickenham. Déjà monstrueux avant son exil, Picamoles me semble encore plus complet. L'ancien joueur de Montpellier a certes toujours avancé. Mais sa prestation face à l'Angleterre ressemble bien à sa meilleure copie en Bleu. Désormais, le fer de lance du XV de France m'apparaît plus athlétique, plus altruiste et plus précis. C'est certain, il y a encore moins de déchet dans son jeu selon moi. Et c'est tant mieux pour notre équipe de France.

J'ai aimé

Je dois l'avouer, je suis un fan de George North. Et même si sa prestation en Italie ne restera pas forcément dans les mémoires, l'ailier de Northampton m'a fait bien plaisir ce dimanche. Victime d'une béquille en première période et jouant donc sur une jambe, il s'est totalement arraché pour aller marquer le 3e essai des siens. Une attitude magnifique et un sens du sacrifice remarquable. C'est ce genre d'images qui nous font tant aimer le Tournoi.

George North (pays de Galles) - 5 février 2017
George North (pays de Galles) - 5 février 2017

Et l'air de rien, le colosse (1,94 m ; 109 kg) en a profité pour inscrire le 30e essai de sa carrière internationale (en 69 sélections). On oublie souvent qu'il n'a que 24 ans...

Je n'ai pas aimé

Eh oui, l'Italie est déjà dans le dur... Malgré une entame de match encourageante face au pays de Galles dimanche, les joueurs de Conor O'Shea se sont effondrés et ont encaissé plus de 30 points à la maison dimanche (7-33). Le Tournoi 2017 s'annonce déjà très long pour cette faible Squadra Azzurra, qui avait pourtant triomphé des Springboks en novembre dernier (avant de chuter face aux Tonga).

Sergio Parisse - Italie
Sergio Parisse - Italie

Après cette première journée, l'Italie est clairement la formation qui m'a laissé la moins bonne impression. Et de très loin... La dernière victoire italienne dans le Tournoi, elle remonte au 28 février 2015 en Écosse. Cette déroute face aux Gallois, c'est donc le 8e revers consécutif des Transalpins dans le Tournoi. Et une nouvelle lourde défaite qui va relancer le débat d'une éventuelle relégation au profit du vainqueur du Tournoi B.

4 stats à retenir

2. Les 2 premiers essais du Tournoi, ils ont été signés Stuart Hogg. Meilleur joueur de l'édition 2016, le talentueux arrière écossais est reparti sur des bases très élevées ! Sa 2e réalisation est un véritable condensé des ses immenses qualités : vitesse, technique et vision du jeu. Les Bleus, qui recevront l'Écosse dimanche, sont prévenus...

Stuart Hogg (Écosse) - 4 février 2017
Stuart Hogg (Écosse) - 4 février 2017

2 (bis). Pour la première fois dans l'histoire du Tournoi, les points de bonus ont fait leur apparition ce week-end. Un nouveau règlement qui a profité à l'Irlande et à la France, qui ne sont au moins pas reparties bredouilles de Murrayfield et Twickenham.

15. Grâce à son court succès sur le XV de France, l'Angleterre a décroché une 15e victoire de rang sur la scène internationale. Le XV de la Rose n'est plus qu'à 3 petites longueurs du record des All Blacks, établi en 2016 (18).

50. A eux 2, les frères Gray ont plaqué 50 fois contre l'Irlande samedi ! Jonny, le deuxième ligne de Glasgow, a fait tomber à 27 reprises ses adversaires. Celui de Toulouse n'a pas été en reste avec 23 plaquages. Et le pire, c'est que c'est devenu une habitude pour ces deux-là...

Les bonus

Le "Flower of Scotland" a cappella en vidéo

L'essai des Bleus à Twickenham en vidéo

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?