Novès le sait : avec un tel déchet, les Bleus n’existeront pas face aux Gallois

  • Yoann Maestri (XV de France) - 11 mars 2017
    Yoann Maestri (XV de France) - 11 mars 2017
  • Virimi Vakatawa (XV de France) - 11 mars 2017
    Virimi Vakatawa (XV de France) - 11 mars 2017
  • Baptiste Serin (XV de France) - 11 mars 2017
    Baptiste Serin (XV de France) - 11 mars 2017
  • Guy Novès (XV de France) avant le match face à l'Italie - 11 mars 2017
    Guy Novès (XV de France) avant le match face à l'Italie - 11 mars 2017
Publié le Mis à jour
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6 NATIONS - Le succès sans prestige face à une faible équipe l’Italie (18-40) ne doit tromper personne. Le staff du XV de France reste conscient des lacunes de son équipe. Lors de leur dernier match contre les Gallois, les Bleus devront gommer leurs déchets sous peine d’être punis.

Les Bleus ont donc triomphé à Rome ! 40 points, 4 essais synonymes de bonus offensif et la perspective, qui sait, de terminer le Tournoi des 6 Nations à la 2e place ! Le jour de gloire est (presque) arrivé ! Bon, restons sérieux. Personne n’est dupe de ce succès "low cost" face à une équipe italienne dont l’envie et la magie de Sergio Parisse ne suffisent plus à masquer la faiblesse générale. Avec 45% de plaquages manqués (66/121) par la défense transalpine, cette victoire bonifiée était bien le minimum requis. Si les Bleus ont retrouvé leur sourire, leurs déchets leur collent toujours à la peau comme de vieilles maîtresses.

Samedi après-midi, dans les couloirs du Stadio Olimpico, une fois ces sourires de parade effacés, les joueurs comme le staff avaient parfaitement conscience de leur manque. C’est bien mais ça aurait pu être encore mieux, souligne le demi d’ouverture Camille Lopez. On aurait pu développer davantage notre jeu, trouver des brèches si on avait eu le geste juste en première mi-temps où on vendange pas mal de ballons. On essaye de faire la passe de trop, le offload...

Virimi Vakatawa (XV de France) - 11 mars 2017
Virimi Vakatawa (XV de France) - 11 mars 2017

Toujours ce manque de précision près de l’en-but

Avec 856 mètres parcourus ballon en mains, une stat assez invraisemblable à ce niveau-là, on se demande encore comment les coéquipiers de Baptiste Serin n’ont pas marqué 9 essais comme les Irlandais sur cette même pelouse (10-63). On n'assure pas ces passes dans la défense qui nous permettent d’avoir de la continuité, explique le demi de mêlée de l’UBB, dont l’enthousiasme n’apporte pas assez à cette équipe désordonnée.

Baptiste Serin (XV de France) - 11 mars 2017
Baptiste Serin (XV de France) - 11 mars 2017

Fragilisés défensivement par l’alternance des Italiens, les élus de Guy Novès ont affiché un manque d’engagement à l’impact. On était un peu émoussés par la chaleur et nos montées défensives manquaient de vivacité, souligne l’entraîneur des avants Yannick Bru. Il y a eu beaucoup d’imperfections, de déchets en première mi-temps. On a de quoi travailler. On a des choses à corriger pour se hisser à un meilleur niveau.

Les Bleus résisteront-ils à l’intensité des Gallois ?

Un niveau où ces perpétuels regrets à proximité de l’en-but fragilisent le XV de France dans sa progression. Nos problèmes persistent. On loupe plusieurs actions, lance le sélectionneur qui avait confié à la pause, au micro de France Télévisions : On veut aller trop vite, on veut faire le geste qu’on travaille au cirque au lieu d’assurer la passe pour assurer le coup.

Guy Novès (XV de France) avant le match face à l'Italie - 11 mars 2017
Guy Novès (XV de France) avant le match face à l'Italie - 11 mars 2017

En attendant de monter un numéro de clowns à Marcoussis, les Bleus ont une semaine pour se préparer à ce dernier match du Tournoi face au pays de Galles, tombeur vendredi soir de l’Irlande (22-9) au terme, une nouvelle fois, d’un match complètement dément. Quand on voit l’intensité, la rigueur, le pragmatisme, la lucidité, la justesse de tous leur mouvements, leur agressivité saine défensive… on s’est aperçus que ces Irlandais, qui font partie des meilleures nations mondiales, ont explosé et n’ont jamais pu installer leur jeu, prévient Guy Novès. Le chantier qui nous attend est quand même très important. Si on joue avec autant de déchets, on n’existera pas contre le pays de Galles. C’est certain...

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