La première est passée, il faut maintenant se libérer...

  • Le XV de France lors des hymnes - février 2016
    Le XV de France lors des hymnes - février 2016
  • Sébastien Bézy (XV de France) face à l'Italie - 6 février 2016
    Sébastien Bézy (XV de France) face à l'Italie - 6 février 2016
  • Le groupe France en cercle à l'issue de la rencontre remportée contre l'Italie
    Le groupe France en cercle à l'issue de la rencontre remportée contre l'Italie
  • Jonathan Sexton, l'ouvreur de l'équipe d'Irlande - 11 février 2016
    Jonathan Sexton, l'ouvreur de l'équipe d'Irlande - 11 février 2016
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TOURNOI DES 6 NATIONS - Après l’Italie, place à l’Irlande. Une rencontre qui va donner une véritable indication sur le niveau des troupes de Novès. Et surtout montrer si les jeunes intégrés ont les épaules pour surmonter la pression. On y croit...

Le contexte

Une première sélection, c’est toujours quelque chose. Un évènement dans une carrière. Combien de joueurs professionnels ont rêvé de porter le maillot floqué du coq ? Des légions entières. Face à l’Italie, ils étaient 6 à faire leurs premiers pas en Bleu. A se "dépuceler" au niveau international pour paraphraser un ancien sélectionneur. Certains avec réussite, d’autres un peu moins. Quoi de plus compréhensible que d’être envahi par cette pression de représenter son pays ! Mais samedi, ils ne seront aucun dans ce cas de figure. Et on attend donc qu’ils donnent leur pleine mesure.

Du talent, ces jeunes en ont. A revendre même. Après quatre années de désolation, on espère les voir porter haut et fort le flambeau tricolore, redonner le sourire à des supporters enclins à sortir de leur litanie et de vibrer corps et âmes avec ces Bleus de France. L’Italie est passée non sans mal mais avec succès. Place à l’Irlande. Un tout autre test. Mais ô combien passionnant.

Sébastien Bézy (XV de France) face à l'Italie - 6 février 2016
Sébastien Bézy (XV de France) face à l'Italie - 6 février 2016

Beaucoup prévoit l’enfer aux Bleus. Trop tendres et trop jeunes selon des commentaires vus à droite et à gauche. Il est vrai que l’Irlande va vouloir marquer au fer rouge les huit de devant français. Et toute l’équipe française dans son ensemble. Mais nul doute que Guy Novès - expert quand il est question de motivation - va savoir trouver les bons mots et appuyer là où ça fait mal. Aux Bleus de montrer leur (jeune) orgueil. Quoi de mieux alors que de se lâcher totalement ?

Face-à-face : l’Irlande, une victime de choix

L’Irlande, c’est la victime préférée du XV de France puisque c’est la nation européenne majeure qui s’est le plus souvent inclinée face aux Français (56 fois, devant l’Ecosse 52). Les Bleus ont clairement le dessus sur le plan historique... mais pas lors des dernières années. En effet, ils restent sur une série de cinq matches sans victoire (2 résultats nuls en 2012 et 2013 et trois revers en 2014 et 2015 (2)). La dernière victoire française remonte au 20 août 2011 en match de préparation à la Coupe du monde (26-22).

Les joueurs à suivre

La pluie étant annoncée, la clé de la partie sera clairement la guerre des packs. Et par conséquent la bataille de la conquête. Si Chouly a été retenu côté français pour sa science de la touche, le duel capital dans les airs mettra aux prises les géants Flanquart et Toner. Énorme duel aussi en perspective entre les deux talonneurs et capitaines, Guirado et Best. Leur prestation individuelle aura pas mal d’influence sur le scenario de la rencontre. Enfin, on attend de voir avec impatience le visage affiché par Teddy Thomas, rappelé après un an d’absence en Bleu.

3 stats à avoir en tête

0. Au sein de la ligne des trois-quarts français, aucun joueur aligné par Guy Novès samedi face à l’Irlande n’a disputé la dernière Coupe du monde.

1. C’est la première fois depuis juin 2008 (et la défaite 10-40 en Australie) que le XV de France présentera une équipe sans aucun joueur n’ayant au moins 50 sélections avec les Bleus. Samedi, le Tricolore le plus capé sera le deuxième ligne toulousain Yoann Maestri (43).

916. Soit le poids de chacun des deux packs qui s’affronteront (selon les chiffres donnés par le Tournoi des 6 nations).

Le groupe France en cercle à l'issue de la rencontre remportée contre l'Italie
Le groupe France en cercle à l'issue de la rencontre remportée contre l'Italie

Ils ont dit

Guy Novès (manager du XV de France)

Les Irlandais, c’est la machine qui joue toujours de la même manière avec un engouement, une volonté incroyable. Les duels vont être d’une très grande importance. Si défensivement, on est aussi laxiste que contre l’Italie, on sera en grande difficulté.

Maxime Mermoz (centre du XV de France)

On est 15 à jouer mais s'il y’en a un qui ne fait pas son boulot, toute l’équipe sera dans la merde.

Jonathan Sexton (ouvreur de l'Irlande)

C'est l'un des endroits où il est le plus dur d'aller et ce n'est pas parce qu'on est dans une bonne passe contre les Français qu'il faut en tirer des conclusions.
Jonathan Sexton, l'ouvreur de l'équipe d'Irlande - 11 février 2016
Jonathan Sexton, l'ouvreur de l'équipe d'Irlande - 11 février 2016

Notre avis

Comme face à l’Italie, le suspense sera entier durant 80 minutes. On ne voit pas une équipe écraser l’autre, les conditions climatiques vont réduire les intentions de jeu, le rythme et probablement le nombre de points au tableau d’affichage. Déçus par la copie rendue face à l’Italie, les Bleus veulent montrer un autre visage et lancer une dynamique positive tant attendue. Cela va se jouer sur des détails et nous accordons un léger avantage au XV de France. Une courte victoire, par moins de cinq points d’écart.

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