Dulin: "Le groupe est prêt et monte en puissance"

  • Brice Dulin (XV de France) se montre confiant avant le début du Tournoi des 6 nations
    Brice Dulin (XV de France) se montre confiant avant le début du Tournoi des 6 nations
  • Brice Dulin (XV de France) au point presse des Bleus le 2 février 2015
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  • Brice Dulin face à l'Australie en juin
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Publié le Mis à jour
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Toujours gêné par une blessure à un biceps, Brice Dulin retrouve petit à petit ses moyens. Absent des tests de novembre, l’arrière du XV de France a retrouvé un groupe conquérant au moment d’aborder le Tournoi des 6 Nations.

Après avoir dû renoncer au stage à Canet-en-Roussillon, où en êtes-vous physiquement ?

Brice DULIN: Je me sens très bien au niveau de mes capacités physiques. J’ai énormément travaillé. Après, il y a toujours cette gêne au niveau du bras même si cela revient petit à petit. J’ai eu une inflammation du nerf des cervicales. Je ne sais pas quand je serais à 100% mais je n’en suis pas très loin. J’ai de la force mais elle n’est pas totale. J’espère que c’est une question d’heures. Je ne contrôle rien du tout. Mais pour le moment, cela ne m’empêche pas de m’entraîner.

Comment s’est fait le choix de ne pas participer au stage du XV de France ?

B.D: A la base, c’est un souhait de ma part. En début de semaine dernière, j’étais encore très faible au niveau du bras. Pour plaquer, ça va mais je n’arrivais pas à faire une passe tendue de dix mètres. J’ai des manques au niveau du biceps. J’aurais perdu mon temps à Canet et j’aurais surtout été un poids pour les entraînements. J’ai fait un travail spécifique pour permettre au nerf de récupérer. La décision a été prise le vendredi soir (24 janvier) avec le staff médical du club pour ne pas prendre le risque de me faire mal.

Je n’arrivais pas à faire une passe de dix mètres…

Mais une place de titulaire face à l’Ecosse est-elle envisageable dans la mesure où vous déclarez ne pas être à 100% ?

B.D: Si j’ai la chance d’être revenu ici, c’est que je m’en sens capable. Il faut que j’échange avec le staff médical pour voir l’évolution du bras. Samedi, j’ai pu me tester à Lyon avec le Racing. C’était bien, j’ai tenu 80 minutes même si j’ai eu quelques petits moments de doute. Après, je dois trouver la charge de travail nécessaire pour pouvoir récupérer un minimum de force tout en permettant au nerf de récupérer. Je sais où est la limite. J’ai déjà la même blessure de l’autre coté.

Brice Dulin (XV de France) au point presse des Bleus le 2 février 2015
Brice Dulin (XV de France) au point presse des Bleus le 2 février 2015

Mais on vous a expliqué d’où cela venait ?

B.D: C’est surtout que les joueurs qui me plaquent sont plus grands que moi. Ils ont tendance à me sauter sur la tête et les cervicales craquent un peu. Il faut que je fasse attention à ne jamais être relâché. Mais c’est beaucoup moins grave que je ne le pensais.

Jusqu’à présent, vous étiez le seul vrai spécialiste au poste d’arrière. L’arrivée de Scott Spedding change-t-elle votre approche de la concurrence ?

B.D: Je la côtoie tous les jours en club. On n’est pas des machines. Il va falloir qu’on puisse tourner. Scott a fait de bons matches en novembre. J’aime beaucoup la façon dont il joue. Et c’est peut-être mieux pour discuter de notre ressenti à ce poste. On n’est pas là pour se marcher sur les pieds ou se mettre des pointus dans les tibias. Le meilleur jouera. C’est une bonne chose de se tirer la bourre pour arriver au plus haut. Ce qui prime, c’est de bien s’entraîner pour élever notre niveau.

Avec Scott (Spedding), on n’est pas là pour se marcher sur les pieds ou se mettre des pointus dans les tibias

Il semble que vous conservez la totale confiance du staff…

B.D: Je sais que tout peut aller très vite. J’ai eu la chance de pouvoir enchaîner les matches en équipe de France mais personne n’est installé. Il faut constamment prouver que l’on travaille pour être performant. Pour être les meilleurs, il faut rendre ce qu’on nous donne.

Comment sentez-vous ce groupe que vous retrouvez pour ce Tournoi ?

B.D: Après l’avoir quitté au mois de novembre, je le sens bien. C’est toujours un bonheur de revenir à Marcoussis. Tout le monde est concentré et travaille dur. On sent que les grandes échéances arrivent à grand pas. Mais il y a aussi une forme de sérénité par rapport au travail effectué dans la continuité des efforts consentis depuis un an. Le groupe est prêt et monte en puissance.

Brice Dulin face à l'Australie en juin
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