Le Stade français voit la vie en rose et bleu

  • Stade Jean Bouin en liesse - 30 aout 2013
    Stade Jean Bouin en liesse - 30 aout 2013
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Avec six joueurs appelés pour le stage de préparation du XV de France au Tournoi des six nations, le Stade Français voit son bon début de saison en Top 14 récompensé et sa jeune génération adoubée.

La liste de Philippe Saint-André pour préparer le Tournoi des 6 nations 2014 a renvoyé le Stade français plus de dix ans en arrière, lors de son "âge d'or" au début des années 2000 quand le XV de France alignait sur la même feuille de match de Villiers, Marconnet, Landreau, Auradou, Moni, Juillet, Comba, Lombard... "Mais ne commencez pas à dire que le Stade français est redevenu grand, ce n'est pas vrai ! On fera un bilan à la fin de saison". En bon "ancien", Pascal Papé a tenu à calmer l'ardeur des journalistes qui se sont pressés mercredi pour voir les nouveaux "soldats roses" du XV de France. Avec ses 33 ans et ses 49 sélections, il en est le doyen aux côtés des Rabah Slimani (24 ans), Alexandre Flanquart (24 ans), Antoine Burban (26 ans), Jules Plisson (22 ans) et Hugo Bonneval (23 ans). "Le Président", arrivé dans la capitale en 2007, n'est "pas surpris" de voir autant de jeunes Parisiens. "Mais je commence à me dire que ça sent le sapin !", rigole-t-il.

Cinq sur six formés au club

"J'ai été un peu surpris parce qu'on était plusieurs à postuler. François Trinh-Duc fait des très bonnes perfomances avec Montpellier, il aurait pu être aussi bien appelé", confie l'ouvreur Jules Plisson. Idem pour l'arrière-ailier Hugo Bonneval. "Je ne m'y attendais pas parce qu'il y a des joueurs qui sont plus légitimes que moi, qui ont plus d'expérience. Et ça ne fait pas beaucoup de temps que je m'impose au Stade français". Mais le club y retrouve un peu de son prestige perdu ces dernières années.

"Sur les six, il y en a cinq issus de la formation du Stade français, c'est une belle récompense pour le club. On relève souvent la belle formation de Clermont et de Toulouse mais au Stade français, il y a aussi des jeunes joueurs qui arrivent qui feront, je l'espère, les beaux jours du club", souligne Jules Plisson, emblème de cette nouvelle génération qui constitue l'ossature d'un Stade français en plein renouveau, fringant deuxième du Top 14. L'ouvreur s'est imposé depuis la saison dernière au poste stratégique de numéro 10, grâce à la confiance accordée par ses entraîneurs Christophe Laussucq et David Auradou la saison dernière, puis Gonzalo Quesada et Jeff Dubois, eux-mêmes anciens ouvreurs, cette saison. Le recrutement d'un des meilleurs ouvreurs au monde, le Sud-Africain Morné Steyn (54 sélection), lui a servi d'éperon.

Avec "les potes"

"Cette année, j'ai pris conscience que si je voulais exister dans ce club comme le Stade français, il fallait travailler et se remettre en question quotidiennement. Aujourd'hui, je suis plus mature dans mon jeu. Quand je rentre sur un terrain de rugby, je sais ce que je dois faire, comment je dois mener cette équipe", explique-t-il en affichant une tranquille ambition. "J'ai une énorme opportunité à saisir, à moi de tout faire pour conforter le choix des entraîneurs et donner mon maximum. C'est ce que je fais en club, je ne vois pas pourquoi je ne le ferai pas en sélection".

Il rêve bien évidemment d'une sélection avec ses "potes". Deux d'entre eux, Rabah Slimani (3 sélections) et Alexandre Flanquart (2 sélections), ont connu les joies de la première cape. Les autres ont déjà participé à des stages mais n'ont pas encore revêtu le maillot bleu. Et Plisson garde dans un coin de tête le match d'ouverture du Tournoi contre l'Angleterre, où évolue au numéro 10 un certain Owen Farrell (22 ans) qu'il a affronté dans les catégories de jeunes.

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