Le XV de France opte pour la positive attitude

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Une semaine après une triste victoire accompagnée de larges critiques en Ecosse, les Français ont insisté sur les progrès affichés au Stade de France, malgré la défaite contre l’Irlande (20-22), samedi. Ils se satisfont d’avoir enfin "lâché les chevaux", et d’avoir "pris du plaisir", malgré "les petits détails" à travailler qui auraient pu faire basculer ce match.

A Édimbourg, une semaine plus tôt, seule la victoire importait. Ce samedi, après une très courte défaite en clôture du Six Nations 2014 (20-22), ce sont les progrès de l’équipe que les membres du XV de France et son staff tenaient à retenir. En clair, à un an et demi de la Coupe du monde, il n’est pas l’heure de s’inquiéter, ont-ils fait comprendre. Pour eux, les trois victoires dans ce Tournoi et les progrès affichés contre l’Irlande sont une bonne base de travail. En conférence de presse au Stade de France, lorsque Pascal Papé évoquait "une défaite constructive", Philippe Saint-André, à ses côtés, parlait d’une équipe qui "doit grandir".

L’entraîneur des avants de l’équipe de France, Yannick Bru listait des points positifs à l’issue du match: "On a travaillé avec des phases de domination et des phases de jeu intéressantes. Voilà, j’ai retrouvé des phases travaillées sur le plan des phases statiques". Certes, tout n’a pas été parfait, insistait le troisième ligne clermontois, Alexandre Lapandry. "Malgré la défaite, je pense qu’on a pas fait un mauvais match, affirme-t-il. Après, je pense qu’il restait des petites choses à gommer. Parce que sur de petits détails on peut gagner ce match". Et de détailler: "Je pense qu’on a lâché les chevaux. On a une bonne conquête aussi, à part la mêlée où c’est un peu plus délicat. Mais je pense qu’on a fait de bonnes petites choses".

Je garde la conviction que ce groupe peut être champion du monde l’an prochain.

L’heure n’est donc pas au catastrophisme. L’année 2014 n’a rien à voir avec 2013. "L’an dernier, on finit dernier ex-aecquo, cette année on a trois victoires, soulignait Philippe Saint-André. A l’issue du match contre l’Angleterre, la capacité de réaction de l’équipe et son état d’esprit avaient été mis en avant. Ce fut encore le cas samedi soir. Et de continuer: "Le groupe s’est fait plaisir, a donné du plaisir". Le mot revenait dans toutes les bouches à l’issue de la rencontre. "Ça fait plaisir à l’entraîneur et aux joueurs qui voient leur travail validé", confirmait Bru. Et Pascal Papé de suivre: "Nous, sur le terrain, on a pris beaucoup de plaisir". "Malgré le fait que tout le monde disait qu’on allait se prendre 50 points, prolongeait Lapandry. Ça aussi, ça fait plaisir". Yannick Bru terminait cependant dans la nuance: "Ça reste une défaite, et il faut aussi rester mesuré dans ce plaisir là".

A l’issue d’une semaine où l’équipe de France fut très critiquée, les joueurs avaient forcément à cœur de répondre. "On voulait faire quelque chose vraiment pour nous, pour nous faire plaisir, et tout vient naturellement avec, déclarait le Clermontois. Même si on reste frustrés par la défaite, ça reste encourageant". Yannick Bru n’aurait pas été compte poursuivre ce Tournoi pour continuer de "valider les progrès". Le staff a désormais hâte de voir son équipe à la prochaine tournée, en juin. "On aurait préféré terminer à quatre victoire, mais on ne peut s’en vouloir qu’à nous même. Attendons de voir la suite maintenant", avouait Saint-André. Et de conclure en répondant à une question qui avait énervé l’ancien sélectionneur, Marc Liévremont, en 2011: "Oui, je garde la conviction que ce groupe peut être champion du monde l’an prochain".

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