Six bonnes raisons de regarder quand même Ecosse - France

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Les relances de Hogg et Dulin, le pari Vahaamahina, la série des Bleus: même si le Grand Chelem est perdu, il y a de bonnes raisons de suivre ce Ecosse-France.

Une réaction des Bleus est attendue

Après de belles promesses et deux victoires en début de Tournoi, le XV de France est retombé dans ses sombres travers, confirmant que son jeu était encore bancal et pas totalement en place. La claque reçue à Cardiff (27-6) nous laisse amers, les rêves de Grand Chelem s’étant envolés. Mais Philippe Saint-André a promis une réaction de ses joueurs. "La première mi-temps du pays de Galles n'est pas acceptable. On va bosser là-dessus, sur la réactivité, l'agressivité", clamait-il en début de semaine. La séance vidéo a été des plus musclées, comme pour donner un coup de pied aux fesses de ses troupes. "Il nous a remis en place ! Parfois, c’est nécessaire. Même si on est assez grand pour se remettre en question, cela ne fait pas de mal de reprendre une vague de plus", confirmait Jules Plisson. En mode commando, les Bleus devraient montrer un tout autre visage qu’au pays de Galles.

Le XV de France peut toujours gagner le Tournoi

On l’a peut-être oublié mais le revers à Cardiff n’a pas brisé les possibilités de remporter l’édition 2014 de ce Tournoi. En effet, après trois journées, aucune équipe n’est invaincue et quatre nations sont toujours en piste pour décrocher la palme. Avec son bilan de deux victoires pour une défaite, la France fait encore partie des potentiels vainqueurs. Pour s’offrir un final alléchant contre l’Irlande, au Stade de France dans une semaine, les Bleus savent quoi faire: s’imposer à Murrayfield.

Essai Yoann Huget  - galles france - 21 février 2014
Essai Yoann Huget - galles france - 21 février 2014

Saint-André va-t-il réussir son pari Vahaamahina ?

Saint-André mijotait cette idée depuis plusieurs semaines déjà. Elle a muri petit à petit dans sa tête et jeudi, contre toute attente, il l’a mise à exécution: Sébastien Vahaamahina, habituel deuxième ligne, évoluera en tant que troisième ligne aile à Murrayfield. "Depuis notre stage à Canet-en-Roussillon, on fait bosser Sébastien à ce poste-là parce qu’on s’aperçoit que l’on a besoin de taille en touche, de poids en mêlée et sur les ballons portés. On a besoin de puissance et ce joueur est jeune et a des qualités certaines", argumente PSA. C’est un risque, osé certes, mais surtout un cadeau empoisonné pour le Catalan, peu habitué du poste. "Je ne m'y attendais pas vraiment mais ce n'est pas un problème. Je ne m'attendais pas à ce que ça arrive si vite, ni même à ce que ça arrive tout court", souligne Vahaamahina. En espérant que cette tentation ne se révèle pas être un bide total, à l’image de ce que les Anglais avaient tenté avec Courtney Lawes en février 2013.

L’Ecosse peut-elle enfin battre les Bleus ?

Cela fait huit ans que le XV du Chardon n’est pas venu à bout des Bleus. "Cela fait autant de temps ? C’est une statistique vraiment décevante pour l’Ecosse", s’indignait l’ailier Sean Lamont, auteur d’un doublé lors de la dernière victoire de son pays face aux Bleus (20-16). Sur ce qu’elle a montré depuis le début du Tournoi, l’Ecosse devra se faire violence pour s’imposer, tant elle a affiché des carences incroyables en conquête et dans l’animation offensive. Cloué au pilori par la presse anglo-saxone, le XV du Chardon entend faire taire beaucoup de ses détracteurs. Jim Telfer, ancien sélectionneur de l’Ecosse et des Lions britanniques, a en tout cas mis une énorme pression sur sa nation: "Si on ne bat pas la France, c'est que nous ne sommes vraiment pas bons".

Weir - Italie Ecosse - 22 février 2014
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Hogg-Dulin: ça sent bon les relances du fond de terrain

Leigh Halfpenny et Rob Kearney sont sûrement les meilleurs arrières de la compétition mais Stuart Hogg et Brice Dulin figurent comme les plus joueurs et entreprenants. Ce duel sera à suivre de très près et pourrait bien décider du sort de la rencontre. Les deux joueurs présentent des profils très semblables et ont de la dynamite dans les jambes. Hogg, plus jeune joueur à avoir marqué un essai dans le Tournoi, sort vraiment du lot au sein d’une ligne d’attaque limitée alors que Dulin, aux crochets redoutables, s’est imposé depuis juin 2013 comme le titulaire du poste chez les Bleus. Grands relanceurs et dévoreurs d’espaces, ils se nourrissent de chaque munition qui atterrit dans leurs mains. Cela tombe bien, on a envie de voir du jeu…

Quel va être le comportement des Bleus vis-à-vis de l’arbitre, M. Pollock ?

"Louis sait pourquoi il est en dehors du groupe. L'essence de notre sport, c'est la maîtrise et le respect des décisions de l'arbitre. Au niveau international, on n'a pas le droit d'applaudir un arbitre quand on prend un carton jaune". Le troisième ligne de Toulouse, Louis Picamoles, a été écarté du groupe France par Philippe Saint-André pour son comportement inapproprié face au pays de Galles. Capitaine ô combien nerveux, Pascal Papé a échappé pour sa part au couperet. "J’ai bien compris le message. Le staff ne fera plus de cadeau. Celui qui fautera ne fera pas long feu chez les Bleus", avoue le Parisien. "Celui qui fautera" n’aura surtout rien retenu à la leçon. Et sera mis au ban pour un bon moment. Le Néo-Zélandais M. Pollock devrait donc être tranquille et ne devrait pas avoir les oreilles qui sifflent.

Picamoles - Galles France - 21 février 2014
Picamoles - Galles France - 21 février 2014
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