L'Angleterre va longtemps ruminer sa défaite à Paris

  • Burrell - Italie Angleterre - 15 mars 2014
    Burrell - Italie Angleterre - 15 mars 2014
Publié le Mis à jour
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Impériale à Rome (11-52), l'Angleterre a fini le Tournoi 2014 en trombe. Le XV de la Rose rate le Grand Chelem en raison de son unique échec au Stade de France.

L’Angleterre a fait le travail et peut désormais tourner son regard vers le Stade de France. En gagnant en Italie (11-52), le XV de la Rose s’est placé en position de remporter le Tournoi en cas de victoire française ou de match nul contre l’Irlande (18h). Les Anglais, pas toujours brillants, ont imposé la puissance et la vitesse de leurs trois-quarts avec sept essais, dont cinq des lignes arrière. Les Italiens, globalement passés à côté de leur match, n’ont pu éviter la cuillère de bois. Ils terminent à la dernière place du classement pour la première fois depuis 2011. L’année de la dernière victoire anglaise.

Owen Farrell a pris une large part dans ce succès anglais, le quatrième consécutif. Outre un 100% au pied avec une pénalité et sept transformations, il a aussi signé un essai (32e) et une passe décisive. Il est provisoirement meilleur marqueur du Tournoi avec 64 points et ne peut être doublé que par Sexton (49). Mais l’homme du match qui a été désigné est l’arrière Mike Brown, auteur d’un doublé (13e et 38e). L’ailier Jack Nowell (53e) et le centre entré en seconde période Manu Tuilagi (68e) se sont aussi taillé la part du lion.

L'Italie cuillère de bois

Les avants Mako Vunipola (61e) et Chris Robshaw (80e+2) ont également concrétisé la large domination des leurs sur des services de trois-quarts. Mais le pack anglais n’a pas toujours été à la fête, avec une domination italienne en mêlée jusqu’au changement de la première ligne par Jacques Brunel peu après le repos. En revanche, la touche des visiteurs a été impériale avec un seul alignement perdu pour trois volés. Dans le jeu, les joueurs de Stuart Lancaster n’ont pas forcément régalé et ont été souvent brouillons, mais cela a suffi pour dominer des Transalpins encore limités et trop sujets aux turnovers. Leonardo Sarto n’a sauvé l’honneur que sur une interception (69e).

Cette très large victoire du XV de la Rose lui permet d’être en pole position pour la victoire finale mais sans avoir désormais son destin en mains. L’écart est insuffisant pour espérer finir à la première place en cas de succès irlandais à Saint-Denis, pour cela il aurait fallu gagner de neuf points supplémentaires. Mais le principal regret de l’Angleterre pourrait surtout être la défaite de deux points contre la France en ouverture. Les Bleus ont malgré cela l’occasion d’offrir à leur rival la première place, à défaut du Grand Chelem.

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