O'Driscoll, le talent anglais, Murrayfield... Notre humeur du week-end

  • Eurosport
    Eurosport
Publié le
Partager :

La dernière de Brian O'Driscoll à l'Aviva Stadium, la montée en puissance des Anglais ou la pelouse de Murrayfield... Notre billet d'humeur après la 4e journée.

  • L’HISTOIRE DU JOUR

C’était, bien au-delà du match en lui-même, l’événement du week-end et un moment attendu par tous les supporters irlandais. Ce samedi, contre l’Italie, le centre du XV du Trèfle, Brian O’Driscoll, a fêté à Dublin son 140e match international (132 avec l’Irlande, 8 avec les Lions britanniques et irlandais). Il est ainsi devenu le joueur le plus capé au monde. Pour sa dernière prestation sous le maillot de la sélection nationale devant le public de l’Aviva Stadium, ‘BOD’ n’aura pas failli à sa réputation.

Considéré comme l’un des tout meilleurs centres de l’histoire, le mythique numéro 13 a prouvé qu’il avait encore de beaux restes malgré ses 35 printemps. Toujours aussi élégant ballon en mains et adroit, il a été à l’origine de trois essais des siens. Une performance qui lui a valu le titre d’homme du match. Preuve de la trace qu’il aura laissée au sein du milieu de l’ovalie, la fédération galloise lui a fait parvenir une lettre d’hommage pour son "dévouement au service de ce sport". Avant d’ajouter: "Depuis votre arrivée sur la scène internationale en 1999, vous avez été un véritable modèle de ce jeu et vous avez largement mérité cette distinction". Le joueur du Leinster, a avoué sur Twitter avoir été "submergé par la réaction de la foule et l’ambiance". Nous ne pouvons qu'avoir de l'admiration pour ce joueur et lui tirer un grand coup de chapeau pour tout ce qu'il a accompli depuis tant d'année.

  • ON A AIME

Battus 26-24 au Stade de France lors de la première journée du Tournoi, les Anglais ont rapidement rebondi. Et depuis, ils se sont largement repris, se posant même comme légitimes prétendants au titre final. En Ecosse, ils ont réduit le XV du Chardon au silence (0-20) avant de faire tomber les Irlandais (13-10) dans une rencontre à l'atmosphère irrespirable. Balayés l'an passé au Millennium Stadium de Cardiff, ils ont ensuite pris leur revanche face aux Gallois à Twickenham, et de quelle manière (29-18). Génial demi de mêlée (le meilleur du Tournoi ?), Danny Care a fait preuve de malice sur le premier essai des siens avant que le centre Luther Burrell ne marque le second après un coup de pied à suivre de son compère Billy Twelvetrees. A un an du Mondial chez elle, l'Angleterre a intégré des jeunes joueurs au sein de son équipe et il faut bien avouer que cette équipe se montre très séduisante au niveau du jeu. Nul doute, pour SA Coupe du monde, elle sera redoutable.

  • ON N’A PAS AIME

Il était temps qu'on la change. Infestée de vers, la pelouse de Murrayfield a une nouvelle fois souffert le martyre lors du match Ecosse-France. Pas une surprise puisque les Anglais avaient déjà fait remarquer que par endroit, le terrain était à la limite de l'acceptable pour des rencontres de haut niveau. Pas forcément l'idéal donc pour attendre que les équipes produisent du jeu. Bonne nouvelle cependant: l'an prochain, le souci devrait être réglé l'an prochain puisque la fédération écossaise a prévu de changer la pelouse.

  • JUSTE POUR SAVOIR

. Déjà "récompensée" de la cuillère de bois à quatre reprises depuis son entrée dans le Tournoi en 2000, l’Italie est bien partie pour en décrocher une cinquième cette année. Les Italiens peuvent-ils éviter cette récompense peu enviée à Rome face aux Anglais ?

. Rappelé après son éviction du groupe des trente pour l’Ecosse à cause de son comportement au pays de Galles, le troisième ligne de Toulouse, Louis Picamoles sera-t-il titulaire contre l’Irlande ?

. Vainqueurs du Tournoi à une seule reprise (2009) depuis le passage à six nations, les Irlandais vont-ils offrir une belle dernière à Brian O’Driscoll après avoir déjà été six fois deuxièmes depuis 2000 ?

  • TROIS STATS A SAVOIR

10. En battant les Gallois dimanche (29-18), le XV de la Rose a décroché la Triple couronne, trophée honorifique remis à l’équipe qui arrive à remporter tous ses matchs face aux autres nations britanniques (Angleterre, Ecosse, pays de Galles, Irlande). Cela faisait plus de dix ans que les Anglais n’y étaient pas parvenus (2003). Cette année-là, les hommes de Clive Woodward avaient enchaîné avec un titre mondial.

23. Capitaine contre le pays de Galles, Chris Robshaw a honoré son vingt-troisième capitanat avec l’Angleterre. A cette occasion, il a dépassé une légende du rugby d’outre-Manche, Lawrence Dallaglio (22). Il devra encore patienter pour rejoindre Martin Johnson (39) et surtout Will Carling (59).

245. Équipe la plus faible de cette édition, l’Italie fait preuve de beaucoup de courage lors de ses rencontres. Samedi, face aux Irlandais, les Transalpins se sont employés en défense (240 plaquages). Pas suffisant cependant pour empêcher le large revers et les sept essais encaissés à Dublin (46-7).

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?