Claassen: "Montrer que mon cœur est français"

Par Rugbyrama
  • Claassen - Castres - Septembre 2012
    Claassen - Castres - Septembre 2012
Publié le Mis à jour
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Extrêmement fier d'intégrer le groupe France, Antonie Claassen a assuré qu'il donnerait tout sous le maillot des Bleus face à l'Angleterre samedi prochain.

Quelques jours après l’annonce de votre sélection, comment vous sentez-vous ?

Antonie CLAASSEN: Je n’y crois toujours pas. Je viens de vivre trois jours de folie. Mon téléphone n’arrête pas de vibrer. Je reçois des messages de félicitations, en France, en Afrique du Sud. Ça n’arrête pas. J’ai même reçu un petit texto de Eric Melville qui m’a beaucoup touché. En Afrique du Sud, ma sélection a donné lieu à quelques articles dans la presse, parce que mon père était springbok. Je suis extrêmement fier.

L’équipe de France, est-ce un objectif depuis votre arrivée en France ?

A.C: Non, pas du tout. D’abord, comme tous les enfants sud-africain, moi plus encore qui avait un père rugbyman, j’ai rêvé de porter le maillot springbok. Quand je suis arrivé, il y a cinq ans et demi, je ne venais pas pour l’argent, pas pour un contrat, encore moins pour une sélection. Puis, je suis tombé amoureux de la France, j’aime ce pays et je vais tout donner pour lui.

Comprenez-vous que votre sélection ait donné lieu à quelques polémiques cette semaine ?

A.C: Oui. Je peux comprendre d’ailleurs. Mais j’ai essayé de ne pas trop lire la presse. Je veux me concentrer sur ce que je sais faire. J’ai un peu plus de pression que les autres. Je vais tout donner pour la France, pour ce pays, ce maillot. Je vais tout faire pour montrer que mon cœur est français.

Vous avez encore déclaré que vous supportiez la France, petit. Pourquoi ?

A.C: Je crois que cela vient de mon père qui était passé par Marmande. Il m’a peut-être influencé, mais les Français avaient quelque chose de magique, qui m’a toujours plu, qui m’attirait. Ma vie, ici, m’a conforté. Après trois tournées avec les Baa-Baas, je connais désormais La Marseillaise par cœur. Je suis prêt. Je donnerai tout comme je l’ai fait à Brive, Castres ou les Barbarians.

L’Angleterre pour une première, est-ce un cadeau empoisonné ?

A.C: Non, c’est un challenge extraordinaire. Ça ne va pas être facile. L’Angleterre, c’est actuellement la meilleure équipe du monde, mais Twickenham, "le swing low", ça va être unique.

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