L'Ecosse ramène l'Italie sur terre

Par Rugbyrama
  • Essai Tim Visser - ecosse nouvelle-zélande - 11 novembre 2012
    Essai Tim Visser - ecosse nouvelle-zélande - 11 novembre 2012
Publié le Mis à jour
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Victorieux des Français la semaine passée, les Italiens ont subi une leçon de réalisme par les Ecossais à Murrayfield (34-10). Dur retour sur terre.

C’était donc ça. Il fallait un bon vieux Flowersof Scotland a cappella dans Murrayfield, la présence de la Princesse Anne et l’envie de réagir pour que les Ecossais donnent la banane à leur fidèle public. Les ingrédients étaient présents et les Italiens en ont fait les frais (34-10). Le XV du Chardon s’est montré très appliqué dans sa tâche. Puisqu’il a été pris autour des rucks et en puissance dans l’axe contre l’Angleterre, il avait décidé de mettre beaucoup de rythme et d’accélérer toutes les sorties de balles. Cela a permis de désarçonner l’équipe de Sergio Parisse.

En première mi-temps, les Italiens ne sont venus qu’à trois reprises dans les 22 adverses. Orquera manquait une première pénalité (7e), avant de rectifier le tir pour ne pas rentrer fanny aux vestiaires (39e). Il fallait bien ça pour réduire le score, face à des Ecossais joueurs et récompensés par leur ailier d’origine néerlandaise, Tim Visser (30e, 13-0). Sur les appuis de son génial arrière, Stuart Hogg, l’Ecosse bonifiait un ballon côté gauche, dans les 22 mètres. En deux passes rapides, Tim Visser était servi. Il n’avait plus qu’à effacer le dernier défenseur italien pour marquer le premier essai du match.

Les Italiens étaient trop imprécis pour gêner et déstabiliser la cohésion écossaise lors du premier acte et finalement tout au long du match. Juste après l’essai de Visser, on voyait le pack transalpin se faire prendre en mêlée (bras cassé), puis perdre un ballon au sol après une belle remontée de balle. Dans le même temps, Castrogiovanni s’écharpait avec Beattie, signe que la Squadra n’était pas appliquée et sérieuse comme la semaine dernière. Pire, elle était même complètement sonnée aux retours des vestiaires. D’abord par un essai de Matt Scott après un super travail dans la ligne de l’ouvreur Jackson et le relais de Maitland (44e, 20-3).

Le coup de poignard

Juste après, on croyait enfin à un semblant de rédemption des hommes de Jacques Brunel. C’était chose faite, Orquera devait faire sa dernière passe pour envoyer Benvenuti à l’essai, à dix mètres de la ligne. Et là, c’est le drame, dirait-on… Stuart Hogg, battu au plaquage, interceptait le ballon et allait planter l’Italie d’un coup de poignard, presque 100 mètres plus loin, après une course folle dans ce qui restait des joueurs italiens (48e, 27-3). C’en était fini des espoirs de la Squadra, trop lourdement menée au score, et incapable de concrétiser sa domination durant les quinze minutes qui allaient suivre. Elle était punie de la même manière, quand Lamont ramassait un ballon au sol sur la ligne médiane après un temps fort italien. Le centre filait seul entre les poteaux (70e, 34-3). Au sol, en mêlée ou large, les approximations rendaient le ballon aux Ecossais, qui n’en demandaient pas tant. L’essai de Zanni (72e, 34-10) ne changeait rien au problème.

Vexé, le XV du Chardon a produit une très belle partition, en étant meilleur dans tous les domaines. Les Ecossais se rassurent à domicile, et les Italiens manquent du même coup de prendre provisoirement une symbolique première place dans le Tournoi.

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