Dusautoir: "J’ai repris mes habitudes"

Par Rugbyrama
  • Thierry Dusautoir - XV de France - 3 février 2013
    Thierry Dusautoir - XV de France - 3 février 2013
Publié le Mis à jour
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Ex-capitaine, redevenu général par intérim, Thierry Dusautoir compte sur le désir de rachats de ses coéquipiers pour vaincre le pays de Galles.

Avec votre expérience de capitaine, vous avez l’habitude des lendemains de défaites ?

Thierry DUSAUTOIR: Effectivement, ce n’est pas la première fois que je me retrouve ainsi, après une défaite en Italie. C’est une situation que je connais, mais où il n’y a pas non plus trente six solutions pour se relever. Il reste quatre matchs à jouer. Il faut se persuader que le Tournoi ne s’est pas terminé à Rome.

Comment allez vous vous y prendre pour remobiliser vos joueurs ?

T.D.: Je crois qu’ils n’ont pas besoin de moi. Ils ont été vexé de leur performance le week-end dernier. Mais s’il faut souligner la performance des Italiens qui ont réalisé un très bons match. Nous n’avons simplement pas eu un niveau de jeu suffisant pour remporter un match du Tournoi des VI Nations. Je pense que cela a suffisamment titillé l’orgueil de tout le monde pour que l’on se remobilise et que l’on tente de se reprendre face aux Gallois.

Comment avez-vous vécu ce retour au capitanat ?

T.D.: Je me suis adapté comme je le fais souvent. J’ai essayé de voir le côté positif de ces changements. Comme je l’avais fait quand j’étais redevenu simple soldat. Cette nouvelle situation me convenait puisqu’elle enlevait un peu de pression de mes épaules. Je retrouve aujourd’hui le capitanat que j’avais quitté il y a peu, où j’ai encore quelques repères, quelques habitudes. Je n’étais pas encore complètement déconditionné du rôle de capitaine. Mais ce n’est que pour un temps seulement, en attendant le retour de Pascal Papé.

Vous avez bénéficié d’un jour en moins de récupération par rapport aux Gallois. La fraîcheur physqiue va-t-elle beaucoup compter samedi ?

T.D.: Je crois que ce qui va être primordiale, c’est la fraîcheur mentale. Après une défaite, c’est la volonté de se relever qui prime. Nous n’avons pas le droit de penser à la fraîcheur physique. Nous aurons le temps de le faire après la rencontre.

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