Suta: "Pratiquer un rugby simple"

Par Rugbyrama
  • Jocelino SUTA - 10.11.2012 - France / Australie
    Jocelino SUTA - 10.11.2012 - France / Australie
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Le deuxième ligne du RC Toulonnais, Jocelino Suta, représente le seul changement au sein du XV de France défait en Italie dimanche dernier, après le forfait de Pascal Papé. Comme tout le groupe, il attend le match face aux Gallois pour pouvoir se racheter de cet accroc.

Vous n’aviez pas été retenu dans les 23, le staff estimant que vous aviez trop joué en club. Comment vous sentez-vous aujourd’hui ?

Jocelino SUTA : Bien. En quittant Marcoussis, je n’ai rien fait pendant trois jours. Mais je crois que ça ne datait pas des neuf derniers matchs joués avec mon club. Après novembre, j’ai passé plus de temps dans les salles de kiné que sur le terrain. Il y a des blessés à mon poste à Toulon et j’enchaîne sans pouvoir souffler. Ces trois jours m’ont fait du bien. Je ne suis pas tout neuf, mais ça va désormais. J’attends le match de samedi avec impatience.

Qu’avez-vous pensé du match de l’équipe de France contre l’Italie ?

J.S. : J’étais déçu pour mes coéquipiers, déçu de cette défaite. J’aurais voulu jouer ce match, je ne suis pas soulagé de l’avoir manqué. Bon, il se trouve que je suis toujours invaincu en bleu tout de même... Sérieusement, j’ai été impressionné par l’envie mise par les Italiens. Mais à la vidéo, on a vu toutes les petites choses qui ne nous ont pas permis de l’emporter. Il y avait pourtant la place. Avec un peu plus de maîtrise, un peu plus de lucidité, nous aurions gagné.

Qu’avez vous pensé de la touche, défaillante en Italie ?

J.S. : Devant mon poste, j’étais surtout impuissant. La touche, j’y pense surtout depuis que je suis revenu dans le groupe. Je me dis qu’il serait bien de mettre la pression aux Gallois sur ce secteur où ils n’excellent pas forcément. Il est certain qu’il faut qu’on corrige ce qui n’a pas été en Italie. Trois ballons perdus, ce sont trois munitions de moins à exploiter en attaque.

Les Gallois sont sous pression. Ne craignez-vous pas une réaction de leur part ?

J.S. : Non, parce que nous nous devons de réagir nous aussi. Je crois que nous avons les armes pour les contrer. Il ne faut pas s’embarrasser, pratiquer un rugby simple, ce que nous n’avons pas fait en Italie.

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