L’Ecosse se fâche, Parling se détache

Par Rugbyrama
  • Beattie - Ecosse Italie - 9 février 2013
    Beattie - Ecosse Italie - 9 février 2013
Publié le Mis à jour
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La superbe réaction d’orgueil des Ecossais, que l’on annonçait en grande difficulté pour cette réception des Italiens, les gros oublis de Yoann Huget et la performance discrète mais toujours précieuse de Geoff Parling... Résumé de la deuxième journée du Tournoi des VI nations 2013.

L'ESSAI: Plutôt qu’une seule réalisation, penchons-nous sur la farandole offensive des Ecossais qu'on annonçait au fond du trou, il y a une semaine, et qui ont surclassé les Italiens. Une séquence longue (conclusion de Visser), une combinaison en première main (conclusion de Scott) et une interception de 90 mètres de Hogg sur une occasion adverse. Le XV du Chardon avait le "Mojo" ce week end. Et ses trois quarts-étaient les plus inspirés de tous, à faire pâlir d'envie des Français bien ternes.

LE JOUEUR: Au cœur de la bataille de Dublin, Geoff Parling le deuxième ligne de Leicester a montré ce qu'était un avant de devoir. Il n'est pas un colosse, mais plutôt une sorte de grand pain de sucre qui n'a même pas un regard de tueur pour sauver les apparences. Et pourtant, quelle activité, quelle mobilité! Quel courage! Le deuxième ligne anglais a grandement participé à la performance de son équipe, faite de vaillance, de solidarité et de réalisme pour aller l’emporter sur la pelouse de l’Irlande (12-6). Pas une mince affaire. Les portes du grand chelem sont grandes ouvertes pour le XV de la Rose.

LA DECEPTION: À peu près tous les joueurs français méritaient une place dans cette rubrique. On retiendra quand même l'excès d'individualisme de Yoann Huget, qui n'a pas servi Fofana sur la seule action de classe des Bleus, en fin de première période. C'est ce qui s'appelle se faire prendre en flagrant délit de pêché de gourmandise. Un excès qui coûte cher. Au coude à coude, la France ne pouvait alors pas se détacher. Avant que les Gallois ne portent l’estocade, par l’inévitable George North.

LA RECOMPENSE: Le pauvre ouvreur gallois Dan Biggar peine à se faire au niveau international. Son jeu au pied est de qualité, certes, mais il a peu de classe offensive. A Paris, son match fut plus que besogneux avec beaucoup de bourdes et de ratés, mais il a été récompensé sur son ultime service au pied: North lui a fait l'amitié de le transformer en essai vainqueur. Biggar n'est peut-être pas un génie, mais il a semblé garder la foi jusqu'au bout, il en a été récompensé. Chapeau à lui.

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