Friture sur les lignes

Par Rugbyrama
  • Frédéric Michalak - italie france - 3 fevrier 2013
    Frédéric Michalak - italie france - 3 fevrier 2013
Publié le Mis à jour
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Coupables de trop nombreuses maladresses, les Bleus sont tombés dans le piège transalpin. Fautes de main, passes de trop, ballons perdus au contact... ces erreurs ont coûté cher aux hommes de Philippe Saint-André.

Le constat de défaite est là : inévitable, implacable. Et pourtant, une rapide étude de la feuille de stats d'Italie - France (23-18) montre que tous les voyants tricolores ne sont pas dans le rouge. Le premier, la discipline: seulement quatre pénalités concédées, contre dix italiennes. Ensuite, la mêlée: aucun ballon perdu sur dix mêlées françaises, alors que les Transalpins en ont perdu deux. Par ailleurs, les Bleus ont davantage plaqué que leurs adversaires (119 contre 107) et mieux (90,8% contre 87,7% de réussite). Bien sûr, ce chiffre est à relativiser, puisque certains plaquages manqués ont des conséquences bien plus grave que d’autres.

Alors, quel est le problème ? Les fautes de main. Les Bleus ont commis pas moins de onze en-avants. Et c’est allé de mal en pis : après en avoir commis trois en première mi-temps, ils en ont compté huit dans le deuxième acte. Autant de munitions perdues et aussitôt réutilisées par les Italiens. Cette défaillance explique aussi en partie l’avantage des Italiens dans les secteurs de la possession (54% contre 46%) et de l’occupation (53% contre 47%).

Alignement hésitant

Autre secteur en berne, la touche. Sur treize lancers, les Bleus ont perdu quatre ballons. Là encore, les explications sont multiples : défauts de communication entre les sauteurs et leurs soutiens ? On vit, dans le premier acte, Fulgence Ouedraogo à peine levé par ses soutiens... Qualité des lancers ? Ou tout simplement qualité du contre italien ? Les Transalpins, formés à bonne école avec leur nouveau sélectionneur Jacques Brunel, ont montré de beaux progrès dans ce secteur. D’ailleurs, ils n’ont perdu qu’un ballon sur leurs sept lancers. Assurément la patte de Brunel...

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