Les Bleus dans le rouge

Par Rugbyrama
  • Nicolas MAS - Xv de france pays de galles - 9 fevrier 2013
    Nicolas MAS - Xv de france pays de galles - 9 fevrier 2013
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Battus par les Gallois (6-16), les Français ont été défaillants ou au moins battus dans tous les secteurs. Retrouvez l'évaluation de leurs prestations.

Convaincants

Seul changement décidé par Philippe Saint-André dans le XV de départ, le retour de Mathieu Bastareaud au centre devait apporter de la puissance au centre du terrain. Mission accomplie. Le Toulonnais a régulièrement gagné ses duels, autant offensivement que défensivement, et permis aux Français de joueur en avançant. Seul problème: le retard des soutiens qui ne permettait pas aux Bleus de profiter des avancées de l’ancien parisien pour dynamiser. Autre joueur plutôt à son avantage, le deuxième ligne toulousain, Yoann Maestri. Parmi les meilleurs plaqueurs et très actif, il confirme ses capacités à tenir la comparaison au niveau international.

Au niveau

De retour avec le brassard de capitaine, Thierry Dusautoir n’est pas encore redevenu le joueur qu’il était en 2011. Sa prestation reste toutefois correcte, avec toujours la même sécurité défensive. Également dans son style particulier de déménageur, Louis Picamoles a eu le mérite d’avancer aux impacts. Avec malgré tout ses problèmes récurrents pour faire vivre le ballon derrière lui. Nicolas Mas a de son côté bien rempli son rôle, en mêlée fermée notamment, alors qu’on ne saurait pas reprocher grand-chose à Wesley Fofana, très peu trouvé sur son aile, ou encore à un Fulgence Ouedraogo qui aura au moins eu le mérite de multiplier les courses de soutien.

Décevants

Déjà à la peine face à l’Italie, la charnière Maxime Machenaud - Frédéric Michalak n’a pas plus rassuré ce samedi. Très vite dépassés dans la conduite du jeu dès que les temps de jeu se multipliaient et, il est vrai, pas forcément aidés par le désordre qui régnait sur la pelouse côté français, les héros de novembre ne confirment pas. Pas plus que Dimitri Szarzewski, pourtant considéré comme un cadre de l’équipe et qui est à la peine dans tous les secteurs de jeu, touche mise à part. Dans cette catégorie, on retrouve Yannick Forestier ou encore Jocelino Suta, transparents ou régulièrement battus dans l’intensité des combats autrement plus âpres qu’en novembre dernier. Derrière, Maxime Mermoz continue de décevoir par le peu d’apport, qu’il soit offensif ou défensif, au cœur du jeu du XV de France. Dans le triangle arrière enfin, si Benjamin Fall et Yoann Huget ont beaucoup tenté, leurs initiatives ont souvent été couronnées d’échec. Voire de grosses défaillances, comme sur les surnombres systématiquement oubliés en bout de ligne.

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