Parisse: "Jouer comme Brunel le veut ..."

Par Rugbyrama
  • Sergio Parisse - presentation tournoi 6 nations italie - 23 janvier 2013
    Sergio Parisse - presentation tournoi 6 nations italie - 23 janvier 2013
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A 29 ans et après 91 sélections, Sergio Parisse est devenu un habitué de la grande journée de lancement du Tournoi puisqu'il est aussi capitaine de la squadra depuis 2008. Mercredi, il est venu avec Jacques Brunel à Londres et a croisé ses homologues des cinq autres nations, de Papé à Warburton. Il nous a donné ses sentiments avant d'affronter la France en ouverture de la compétition.

Dans quel état d'esprit abordez-vous ce Tournoi ?

Sergio PARISSE: Bien sûr, chaque fois qu'on joue on veut gagner. Mais je constate que les choses ont un peu changé pour nous depuis l'automne. Contre les All Blacks, nous avons tenu soixante minutes en pratiquant n bon rugby. Contre l'Australie nous avons perdu de très peu, après avoir fait une mauvaise première mi-temps, je le reconnais. Nous avons aussi battu les Tonga mais dans les vestiaires, les joueurs disaient tous qu'ils étaient mécontents du contenu leur match, dans un passé pas si ancien, une simple victoire contre le Tonga nous aurait tous rendus fous de joie. Le contenu de ces trois matches prouve que nous sommes ambitieux.

Quand on parle de l'Italie, on visualise tout de suite un certain type de jeu....

S.P.: Oui, je sais. On nous dit que nous sommes fort physiquement, performants en mêlée que nous manquons de précision dans les tirs au but. Mais nous voulons montrer que l'Italie, c'est aussi autre chose. Nous sommes à la recherche d'une nouvelle marche à franchir : jouer comme Jacques Brunel le veut. Etre capables de réussir des contre-attaques notamment alors que c'est vrai depuis quelques années, nous jouions sur nos avants avec beaucoup de jeu au pied pour nous rassurer.

Avez-vous une idée de ce qu'il faut faire pour battre la France ?

S.P.: Contre la France, il y a quelques préceptes à respecter. Eviter l'indiscipline, et contrôler notre tempérament car entre latins, on s'énerve parfois ; savoir ralentir les ballons dans certains cas. Le but et de faire douter les Français pour qu'ils se posent des questions, c'est ce que nous avions réussi il y a deux ans.

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