Le Tournoi est lancé!

Par Rugbyrama
  • Pascal PAPE / Nicolas MAS / Dimitri SZARZEWSKI
    Pascal PAPE / Nicolas MAS / Dimitri SZARZEWSKI
Publié le Mis à jour
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Mercredi, le Tournoi des Six Nations a été officiellement lancé par le désormais traditionnel marathon médiatique des entraîneurs et des capitaines.

C'est à ce genre de manifestations qu'on mesure les devoirs des entraîneurs et des capitaines des équipes nationales. Mercredi, à partir de 8 heures, les deux figures majeures de chaque équipe du Tournoi ont vécu un marathon médiatique. Elles étaient rassemblées au Hurlingham Club de Ranelagh Gardens, une sorte de palais niché dans l'Ouest londonien. Les Lancaster, Kidney, Papé, Warburton et consorts ont répondu à une batterie de questions, qu'elles émanent des télés, des radios, de la presse écrite ou des sites internet.

Chaque duo a voyagé de pièce en pièce, de mini-studio en mini-studio et de table en table, selon une sorte de ballet bien réglé par le staff des Six Nations. N'importe quel journaliste était sûr d'avoir tout le monde sans bouger de sa place. Tout le monde a fait le métier avec le sourire avec l'aide de traductrices pour les Français et les Italiens, même si Sergio Parisse a fait montre de ses talents de polyglotte en passant de la langue de Dante à celle de Molière en passant par celle de Shakespeare et encore rien ne l'obligeait à pratiquer celle de Cervantès qu'il maîtrise aussi puisqu'il a vécu en Argentine.

Saint-André évoque la question des bonus

Jacques Brunel a préféré en rester au Français pour expliquer comment il voulait faire évoluer l'Italie vers un jeu plus complet. Philippe Saint-André a vécu la chose en professionnel des médias, se positionnant sur la question des éventuels bonus qui pourraient être introduits dans le Tournoi : "En tant qu'entraîneur, si je gagnais le Tournoi en terminant devant une équipe qui a fait le Grand Chelem, je serais gêné. Le Tournoi est une compétition magnifique que les autres sports nous envient, il ne faut pas chercher à le changer."

Le nouvel entraîneur écossais, Scott Johnson s'est révélé un joyeux drille à la répartie facile. On a aussi pu croiser les capitaines féminines des six équipes, moins sollicitées que leurs homologues masculins dont Marie-Alice Yahé de l'USAP, digne représentante du chic et du charme français. Tout s'est terminé par un banquet avec bien sûr le discours du représentant de RBS, la banque qui ouvre ses coffres pour parainner la vénérable compétition, animé par un commentateur de la BBC, l'autre poule aux œufs d'or qui veille sur la compétition.

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