"On va voir s’ils ont la caisse du Mondial"

Par Rugbyrama
  • Philippe SAINT ANDRE - 14.02.2012
    Philippe SAINT ANDRE - 14.02.2012
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N'ayant effectué aucune modification dans son XV de départ, Philippe Saint-André en a expliqué les raisons ce mardi en conférence de presse. En parallèle, il s'est attardé sur le rythme du match avec "des Ecossais qui tiennent très bien le ballon" et l'avantage de jouer quatre matchs de suite.

Reconduction de l'équipe :

"Il n'y a aucun changement par rapport à l'équipe qui devait commencer contre l'Irlande. Personne n'a fait un mauvais match (sourires). Nous avions effectué une bonne préparation et avons préféré reconduire cette formation. Nous n'avons pas hésité. Nous avions envie de voir cette équipe".

L'apport des remplaçants :

"Le coaching sera important. L'Ecosse est une des nations qui tient le mieux le ballon au monde avec des temps de jeu à plus de quatre minutes. Contre l'Italie, nous avons eu du mal à faire des temps de jeu de plus d'une minute trente. Ce sera un gros test pour nous dans la stratégie. Un garçon comme Bonnaire sera important en deuxième mi-temps puisque les Ecossais savent conserver le ballon dans des zones et ont des limites de fatigue que nous n'avons pas l'habitude de voir".

Le temps de jeu effectif des matchs internationaux :

"Pour comparer, le Stade français-Toulon du week-end passé a présenté un temps de jeu effectif de 26 minutes quand Galles-Ecosse a fait 46 minutes. On va voir si les joueurs ont gardé la caisse du Mondial. Contre l'Italie, certains avaient des crampes en fin de match et quand je parlais de l'ultime action sur laquelle j'aurais préféré que Morgan Parra joue le ballon, certains lui ont dit de taper en touche car ils n'avaient plus de carburant. Nous avons adapté nos entraînements avec des séances extrêmement intenses mais moins de récupération entre. La grande différence au niveau international, ce sont les temps de récupération. C'est du simple au double. Quand on arrive dans le rouge, on perd de la lucidité. Il faut s'adapter mais les joueurs étaient prêts durant le Mondial. On va voir s'ils ont gardé ces mêmes qualités physiques".

L'état de fatigue des troupes :

"Nous avons eu la chance que certains clubs, comme Toulouse et Clermont, ont su faire reposer leurs internationaux. Mais on comprend la problématique des clubs en difficulté en championnat. Du coup, dimanche, il y avait clairement trois groupes distincts en termes de forme. Un premier avec les joueurs qui n'ont pas joué le week-end passé, plein de fraîcheur. Un deuxième avec huit ou neuf joueurs qui ont beaucoup joué et étaient très fatigués. Et un dernier avec ceux qui n'ont joué que quelques minutes. Mais d'ici mercredi, il faut une uniformité au niveau de l'état physique".

Les avantages des quatre matchs d'affilée :

"Passer un mois avec les joueurs présente des avantages. On va pouvoir travailler sur les détails et en tant que manager, je vais mieux connaître le groupe, les personnalités de chacun. C'est positif. Mais il faudra être capables d'enchaîner quatre matchs de très haut niveau en s'améliorant à chaque fois et en gardant une fraîcheur mentale et physique. Celui en Ecosse est primordial. C'est un match charnière".

Les attentes autour de Szarzewski :

"C'est pour s'affirmer qu'il commence. Il était content et motivé de jouer contre l'Irlande. Il a maintenant l'opportunité de se montrer en Ecosse. Il a des qualités certaines. A lui de ne pas se mettre trop de pression. Il a la maturité au niveau de l'âge et tout pour devenir le numéro un à son poste".

Servat futur entraîneur du Stade toulousain :

"Moi, je le veux d'abord en tant que joueur. Il l'est encore au Stade toulousain et donc en équipe de France. Je le veux bon sur le terrain. Ensuite, tout dépend des résultats et des performances. Je n'ai jamais dit que je garderai le même groupe sur les quatre semaines".

Servat, Nallet et Bonnaire sur le banc :

"Au début, on a voulu prendre les meilleurs. Il était normal que ceux qui ont fait une bonne Coupe du monde ou de bons matchs en Top 14 soient retenus. Ces trois joueurs, on ne les emmènera pas en tournée en Argentine cet été. Ils ont dit que c'était leur dernier Tournoi. Mais s'ils peuvent amener leur expérience, leur vécu, leur joie de vivre et leur simplicité... J'attends d'eux qu'ils passent le témoin aux jeunes joueurs".

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