Médard : "Un gros ouf de soulagement"

Par Rugbyrama
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En retrait pendant deux mois au retour du Mondial, très déçu après la défaite à Gloucester vendredi dernier, l'arrière polyvalent international de Toulouse, Maxime Médard avoue avoir craint de ne pas retrouver les Bleus pour le début du Tournoi des 6 nations. Il évoque aussi l'arrivée de Bru...

La Coupe du monde vous a-t-elle pleinement satisfait, émotionnellement parlant ?

Maxime MEDARD: Franchement, je m’attendais à quelque chose de plus grandiose. Et s’il y a eu pas mal d’ambiance au début, au fur et à mesure des éliminations, l’enthousiasme a considérablement baissé. Les deux mois en vase clos m’ont semblé longs; heureusement, mon père est venu passer cinq semaines en Nouvelle-Zélande et j’ai pu sortir de ma bulle de temps en temps.

Avez-vous pensé que Philippe Saint-André pouvait ne pas vous sélectionner ?

M.M: Oui. Parce qu’après la Coupe du monde, je savais que tout serait remis à zéro, que des jeunes joueurs seraient appelés. Avec mes petites performances, j’ai pensé que Philippe Saint-André convoquerait peut-être quelqu’un d’autre. C’est la première fois que je regarde l’annonce de la composition du groupe en direct à la télé. Chez moi, tout seul. Et j’ai poussé un gros "ouf" de soulagement.

Vous allez y retrouver Yannick Bru. Que pensez-vous qu’il puisse apporter à l’équipe ?

M.M: Yannick est toujours à la recherche du détail, en mêlée, en touche… C’est quelqu’un d’intelligent et nanti d’une grosse expérience du jeu d’avants. Si, avant qu’il ne soit appelé au plus haut niveau, Guy Novès l’avait déjà pris avec lui, ce n’est pas pour rien. Quand j’étais moins bien, il m’a beaucoup parlé, même s’il n’entraîne pas les trois-quarts. Plus tôt, déjà, quand je traversais une autre période difficile, quand j’étais en renégociation de mon contrat, il ne m’avait pas lâché.

Retrouvez ce lundi dans Midi Olympique, l'intégralité sur une page de l'interview de l'international toulousain Maxime Médard...

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