Clerc : "Nous sommes un peu en retard"

Par Rugbyrama
  • 2011 Vincent Clerc
    2011 Vincent Clerc
Publié le Mis à jour
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Avant d’affronter l’Italie, ce samedi (15h30) à Rome, l’ailier des Bleus Vincent Clerc pointe les progrès réalisés par l’équipe de France dernièrement mais reconnaît qu’elle est "encore loin du très haut niveau" dans l’animation offensive. C’est principalement sur ce plan qu’elle doit se rassurer.

Que représente ce déplacement en Italie pour l’équipe de France ?

 Vincent CLERC : Nous sommes dans l’optique de conserver notre dynamique plutôt positive, avec la volonté de gagner les deux derniers matchs du Tournoi. Nous devons respecter cette équipe italienne, qui a produit deux bonnes prestation à domicile dans la compétition et qui possède notamment de grosses qualités devant, mais à nous de faire ce qu’il faut pour continuer à progresser. Il reste notamment des lacunes à combler dans l’animation offensive.

C’est-à-dire ?

 V.C. : Nous avons effectué une prestation intéressante en Angleterre où il y a eu du mieux sur le plan du placement. Nous avons réussi à déstabiliser les Anglais par instants mais il faut être plus précis et réalistes. On en veut plus. On ne marque pas encore assez d’essai et on reste loin du très haut niveau offensivement, alors il faut tendre vers ça.

Mais comment expliquez-vous ces lacunes récurrentes sur le plan offensif ?

 V.C. : Il faut du temps pour mettre des choses en place. C’est dans la répétition qu’on acquiert la confiance et la précision, comme en club. Aujourd’hui, la stabilité prônée par le staff favorise forcément les repères, même si on tâtonne encore, même si on manque encore d’automatismes et de cohésion. Il faut certainement avoir une plus grande alternance dans notre jeu. C’est un équilibre à trouver.

N’est-il pas trop tard ?

 V.C. : Non. Nous sommes un peu en retard, c’est vrai, mais il reste pal mal de temps jusqu’à la Coupe du monde. Il n’y a pas d’inquiétude à avoir. Nous sommes entrés dans un schéma précis et il est important d’avoir une ossature stable, ce qui est le cas. On met des choses en place, on se trompe encore, on est très perfectibles mais de l’intérieur, on sent qu’on évolue.

Comment avez-vous accueilli votre titularisation pour ce match en Italie, votre deuxième de rang ?

 V.C. : J’en suis évidemment très content, comme à chaque fois que je suis titulaire. Il est toujours plus simple de se préparer pour une rencontre en sachant qu’on la débute. Au début du Tournoi, je ne devais pas être dans le groupe des 23. Puis j’ai été rappelé (après la blessure de David Skrela, NDLR) pour être remplaçant. Et maintenant, me voilà titulaire pour la deuxième fois. Cette progression est un motif de satisfaction. Je me sens bien en ce moment, je prends vraiment du plaisir sur le terrain.

Lors de la tournée de novembre, vous aviez été écarté du groupe et Marc Lièvremont avait laissé entendre qu’il attendait de vous une plus grande prise de responsabilités. Avez-vous le sentiment d’avoir évolué sur ce plan ?

 V.C. : Le but est toujours de prendre ses responsabilités, quelque soit son rôle. Un remplaçant aussi doit savoir le faire et amener quelque chose quand il entre. Je n’ai pas forcément changé mon rôle. Quand on me donne des responsabilités, je les prends. Mais comme les quinze joueurs présents sur le terrain. Et puis, il ne faut pas non plus que tout le monde parle.

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