Malzieu : "Me faire plaisir"

Quelle est votre réaction après l'annonce de votre retour dans le groupe ?

Julien MALZIEU : Je suis très content bien évidemment, même s'il est un peu malheureux d'attendre la blessure d'un coéquipier pour avoir ma place. Mais le malheur des uns fait le bonheur des autres paraît-il... Et je suis ravi de retrouver Marcoussis une petite semaine après l'avoir quitté !

Comment l'avez-vous su ?

J.M. : C'est Emile Ntamack qui m'a appelé ce matin pour me le dire. Je prends l'avion pour Paris dans l'après-midi.

Considérez-vous cela comme une chance à saisir pour vous ?

J.M. : Je ne sais pas si je dirais cela… J'étais déjà extrêmement heureux de faire partie des trente… Maintenant, j'ai la chance d'être dans les 23 et si le staff a fait appel à moi, je répondrai présent. Mais ce n'est pas tellement une chance à saisir dans le sens où on ne joue pas sa carrière internationale sur un match. Je ne veux pas me prendre la tête. Je vais surtout essayer de me faire plaisir et on verra bien ce qui se passera. Tout ça, ce n'est que du bonus. Je vais essayer de me mettre ne évidence bien sûr mais je ne veux pas me mettre de pression. Si j'ai la chance de jouer, ce sera formidable.

Etiez-vous déçu de ne pas être retenu pour le premier match contre l'Ecosse ?

J.M. : On ne va pas se mentir : on est toujours un peu déçu, forcément. Mais dès ma convocation, j'avais le pressentiment que je ne ferai pas partie des 22. Je m'étais mis dans la tête que j'allais rentrer à Clermont. Alors j'étais déçu, bien sûr, mais je m'attendais à rentrer chez moi après cinq jours au CNR.

Et après le forfait d'Aurélien Rougerie, vous attendiez-vous à être appelé ?

J.M. : Quand Aurélien m'a dit qu'il renonçait, je savais que cela se jouerait entre Alexis Palisson et moi. Mais, quand nous étions à Marcoussis, je savais aussi que la place de remplaçant mettait en balance Alexis et Vincent Clerc… Et puis, il peut aussi couvrir l'arrière, comme Aurélien qui l'a déjà fait pour nous à Clermont, alors c'était plus logique que ce soit lui qui soit rappelé. Bien sûr, j'espérais que ce soit moi mais cela ne m'a pas étonné que ce soit lui.